«Je devrai améliorer mon français! Je suis très heureux de faire partie d'une équipe avec une telle histoire. C'est difficile à expliquer, j'ai joué à Anaheim et en Floride, ce sont de bons marchés, mais c'est une autre catégorie ici.»

Logan Shaw a démontré un bel enthousiasme lors de sa première rencontre avec les journalistes, mercredi. 

Le joueur originaire de la Nouvelle-Écosse a été réclamé au ballottage lundi, il a rejoint le Canadien à Boston hier et il s'entraînait ce matin. Ce soir, il regardera le match face aux Bruins de la passerelle de presse.

Shaw a admis qu'il n'avait pas encore discuté avec Claude Julien de son rôle précis. En revanche, il a parlé avec Byron Froese lorsqu'il a rejoint le Canadien, le seul qu'il connaît personnellement dans l'équipe. Les deux joueurs ont porté les couleurs des Cyclones de Cincinnati dans la ECHL en 2013-2014.

«C'est bien de connaître quelqu'un quand tu arrives à un endroit, mais ça semble être un groupe agréable.»

Logan Shaw a été acquis principalement pour pallier, à court terme, la perte de Phillip Danault et d'Andrew Shaw. Bref, pour boucher en partie l'immense trou au centre.

Maintenant, à savoir ce qu'il peut amener concrètement au Canadien, Shaw a vanté son éthique de travail et sa volonté de vouloir aider l'équipe à chaque présence. Il est clair toutefois qu'avec une fiche de 2 buts et 6 aides en 42 matchs cette saison, le jeu défensif sera sa spécialité.

«J'ai joué peut-être 20 ou 30 matchs au centre sur mes 150 dans la LNH. J'essaie de diversifier mon jeu. Je n'ai pas été très bon lors des mises au jeu récemment, mais je travaille pour m'améliorer. Je suis plus souvent à l'aile, mais j'aime pouvoir jouer à chaque position.»

Shaw a grandi à Glace Bay, au Cap-Breton, où on l'a «forcé à aimer les Maple Leafs» dit-il à la blague. Il a joué son hockey junior dans la LHJMQ, tout près de chez lui avec les Screaming Eagles, puis avec les Remparts de Québec. C'est là qu'il s'est familiarisé avec le Québec.

«Je comprends un peu mieux le marché. J'ai vécu avec deux familles francophones à Québec, j'ai baigné dans la culture d'ici et j'ai adoré ça.»

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