On sait qu'il va faire froid samedi soir au parc Landsdowne pour la présentation de la Classique 100 de la LNH entre le Canadien de Montréal et les Sénateurs d'Ottawa. L'inconnue, c'est la surface de jeu. Et à écouter Max Pacioretty, les préposés à la glace ont accompli un boulot admirable.

«Les conditions étaient excellentes, a lancé le capitaine du Tricolore sans hésiter une seule seconde, à l'issue de la séance d'entraînement du Canadien, tenue en fin d'après-midi.

«J'ajouterais que l'état de la glace se comparait à celle sur laquelle on a joué le match de la Classique hivernale à Foxboro il y a deux ans. Les conditions ont dépassé mes attentes pour une journée d'entraînement.»

L'entraîneur-chef Claude Julien avait aussi de bonnes choses à dire au sujet de la patinoire.

Devenu expérimenté en la matière alors qu'il en sera à un quatrième match en plein air dans la Ligue nationale, et un deuxième derrière le banc du Canadien, Julien compte justement revenir sur ses années passées dans pareil contexte pour gérer le match adéquatement.

Il s'est aussi servi de l'entraînement pour se familiariser avec les environs.

«Il faut s'assurer d'avoir du plaisir, mais aussi de se préparer pour la partie de demain, a noté Julien, qui était de belle humeur lorsqu'il s'est présenté dans la salle de conférence de presse. C'est ce qu'on a fait aujourd'hui.

«On s'est habitué à la glace, on s'est habitué aux rampes, on a fait du jeu simulé à la fin, justement pour s'habituer à jouer sur une patinoire extérieure.»

Les joueurs du Tricolore ont patiné sous de légers flocons, ce qui ne devrait pas être le cas samedi soir. Quant au mercure, il devrait chuter à moins-14 Celsius avec un refroidissement éolien qui laissera une sensation de moins-21.

C'est moins froid que lors de la Classique Héritage de 2003 entre le Canadien et les Oilers d'Edmonton, mais il y a des précautions à prendre.

«Si c'est froid comme ça demain, les présences sur la patinoire risquent d'être courtes, a souligné Julien, qui se trouvait derrière le banc du Canadien face aux Oilers il y a 14 ans.

«Je n'aurai pas besoin de dire grand-chose (aux joueurs). Quand il fait froid, c'est plus difficile de respirer. C'est ce qui est arrivé à Edmonton. Les joueurs faisaient des présences de 30 ou 35 secondes. Avec l'air très froid, c'était difficile de rester plus longtemps.»