Claude Julien, mardi matin: «Je ne suis pas convaincu que ce sont nos trios qui nous empêchent de marquer.» Claude Julien, après la défaite de 3-1 face aux Blackhawks: «Je veux être patient avec les trios, mais à un moment donné, tu dois prendre des décisions. Je vais dormir là-dessus.»

Il l'a fait.

Hier matin, il a confirmé ses nouvelles combinaisons présentées en fin de match. Quelques promotions, quelques rétrogradations aussi. Mais l'une de ses décisions est de confier un rôle plus offensif à Paul Byron.

Le petit attaquant était jumelé à Brendan Gallagher et à Tomas Plekanec. Le premier est le seul membre du Canadien avec 2 points et il occupait jusqu'à tout récemment un rôle sur le premier trio. Le deuxième pilotait l'une des unités capables de s'imposer sur la glace cette saison.

Byron est un cas intéressant. Il a terminé la dernière saison avec 23 buts (22 en saison et un en séries). Seul Max Pacioretty a fait mouche plus souvent. Pourtant, Byron était relégué à un rôle offensif secondaire.

Les passes de Gallagher

De tous les attaquants encore avec le Canadien, personne ne l'a plus aidé que Gallagher la saison dernière. Ce dernier a obtenu 9 passes sur les buts de Byron. Plekanec est deuxième à ce chapitre, avec 3 seulement.

«J'ai joué avec eux la saison dernière, a dit Gallagher. Peu importe le trio, je dois faire mon travail. On veut aider l'équipe. Paul et moi, on s'entend bien à l'extérieur de la glace. On se taquine, on s'amuse beaucoup. Sur la glace, c'est facile. Il est talentueux, il patine si bien. Tu essaies seulement de lui donner la rondelle, et de bonnes choses vont arriver.»

Byron, lui, est resté modeste en répondant aux questions sur sa chimie avec Gallagher. «Il joue bien avec n'importe qui.» Les deux ont d'ailleurs fait équipe sur un des quatre buts du Canadien cette saison, en désavantage numérique.

Un fait demeure: Claude Julien a permis au nouveau trio de faire quelques présences ensemble face aux Blackhawks. Il en est notamment résulté une belle occasion de marquer en milieu de match. Byron a également obtenu ses occasions grâce à son coup de patin explosif.

«Paul Byron, l'an passé sur les échappées, il marquait beaucoup de buts, a expliqué l'entraîneur mardi soir. Face aux Blackhawks, il en a eu deux. On sait que ça va venir. On sait que sa chance va tourner.»