Phil Kessel a récupéré son propre rebond pour marquer le seul but de la rencontre en troisième période, Marc-André Fleury a repoussé 23 rondelles et les Penguins de Pittsburgh ont remporté le deuxième match de la série en blanchissant les Sénateurs d'Ottawa 1-0, lundi soir.

La série est égale 1-1 et se transporte à Ottawa pour la présentation des troisième et quatrième matchs, mercredi et vendredi.

Il aura fallu trois périodes à la troupe de Mike Sullivan pour trouver à nouveau le fond du filet face à la formation ontarienne. À son premier tir au but de la soirée, Kessel est parvenu à mettre fin à la disette des siens.

Il s'agit également du deuxième blanchissage de Fleury lors des trois dernières rencontres.

«Je crois que nous avons avons connu une très bonne première période. La deuxième était bien. Cependant, nous n'avons pas été à notre meilleur en troisième période. Ils ont bien très bien joué au dernier engagement, a avoué l'entraîneur des Sénateurs Guy Boucher. Ils ont appliqué beaucoup de pression et nous n'avons pas réussi à nous débrouiller aussi bien qu'ils l'ont fait.»

Après avoir accepté une passe d'Evgeni Malkin, Kessel s'est présenté dans l'enclave et a décoché un premier tir qu'a bloqué Jean-Gabriel Pageau. La rondelle est restée devant Kessel et celui-ci a laissé partir un vif tir des poignets qui a déjoué Craig Anderson dans la partie inférieure gauche.

«C'était un rebond chanceux, pas vrai? a lancé Kessel après la rencontre. Le premier tir a été bloqué et j'ai simplement tenté de la rediriger vers le filet le plus rapidement possible. Par chance elle a trouvé le fond du filet.»

Anderson a bloqué 28 des 29 tirs dirigés vers lui et s'est imposé à plusieurs reprises lorsque la menace frappait.

Les Penguins ont entamé la rencontre à la recherche de leur aplomb offensif. Malkin a bien failli tromper la vigilance d'Anderson en s'amenant seul devant lui, mais le cerbère des Sénateurs s'est dressé devant lui.

Les champions en titre de la Coupe Stanley ont multiplié les occasions au cours de la rencontre et ont dominé les Sénateurs 12-6 au chapitre des tirs au but en deuxième période, mais sans succès.

«Nous l'avions presque, a raconté Anderson. Un match nul. Une bataille défensive lors de laquelle tu ne sais jamais quel rebond ou quel revirement sera en mesure de changer l'allure de la rencontre.»

Les hommes de Sullivan sont revenus en force au troisième engagement et ont donné du fil à retordre aux Sénateurs.

«Nous avons manqué de support. Habituellement, nous sommes en mesure d'offrir du support au porteur de la rondelle et lorsqu'il y a des revirements, mais pas ce soir, a expliqué Boucher. Donc, lorsqu'ils appliquaient de la pression, il n'y avait pas un autre joueur pour récupérer la rondelle, comme nous le faisons d'habitude.»

Les Sénateurs ont écoulé 18:53, à partir de le afin de la deuxième période, avant d'enregistrer un seul tir au but. Zack Smith a finalement réussi à atteindre le but adverse alors qu'il ne restait que 4:54 à disputer.

«Ils ont réussi à nous garder dans notre zone, a affirmé le capitaine des Sénateurs Erik Karlsson. Nous n'étions pas en mesure de dégager la rondelle et d'avoir le contrôle. Ils nous ont compliqué la tâche.»

Déjà privés des services de Patric Hornqvist, qui a quitté l'entraînement matinal et qui n'a pu disputer la rencontre, les Penguins ont perdu les services de l'attaquant Bryan Rust et du défenseur Justin Schultz au cours du premier engagement.

Rust a retraité au vestiaire après avoir été durement frappé par Dion Phaneuf, qui n'a pas été puni sur la séquence.

«J'ai tenté d'élever mon niveau d'intensité, s'est défendu Phaneuf. Tu tentes de mettre tout en oeuvre pour donner une étincelle à ton équipe, alors lorsque tu as la chance d'asséner une mise en échec, tu le fais. C'est quelque chose dont j'ai toujours été fier et que je fais en raison de mon style plus robuste. Si j'en ai l'occasion, c'est certain que je vais augmenter mon niveau d'intensité.»

Quelques instants plus tard, Schultz a quitté la patinoire et semblait blessé à l'épaule.