Phillip Danault a remporté pour la saison 2016-17 le trophée Jacques-Beauchamp que les médias décerne chaque année à la «quatrième étoile», ou plus précisément au joueur ayant eu un rôle déterminant au sein de l'équipe en saison régulière sans toutefois en retirer d'honneur particulier.

Danault a remporté le scrutin avec 124 points, soit sept de plus qu'un autre attaquant, Paul Byron, qui s'était mérité il y a quelques jours une nomination au trophée Masterton.

«Phillip a commencé sa saison sur le quatrième trio dans un rôle strictement défensif  et regardez ce qu'il fait maintenant, a relevé le capitaine Max Pacioretty. La même chose vaut pour Paulie (Byron) qui était au ballottage l'an dernier. C'est bien que des joueurs comme ça reçoivent la reconnaissance publique qu'ils méritent. On le voit à l'interne mais c'est bon que ces choses-là se sachent.»

En 80 matchs, Danault a inscrit 13 buts et 27 passes pour 40 points. Au terme de l'entraînement matinal, il n'était pas peu fier d'avoir connu une telle ascension dans l'organigramme du Canadien.

«Je n'aurais jamais pensé que ça arriverait, a admis l'attaquant natif de Victoriaville. Et de gagner le trophée Jaques-Beauchamp, c'est quelque chose de spécial.

«Je revenais d'une opération à la hanche et c'était important pour moi d'avoir une bonne année. J'ai eu un bon été d'entraînement et je suis arrivé prêt au camp. J'ai monté les échelons quand même assez vite et je veux que ça continue. On a une partie de la job qui est faite, mais il nous en reste une autre partie à faire.»

L'entraîneur-chef Claude Julien a salué chez Danault son désir incessant de s'améliorer.

«C'est un gars qui prend les choses à coeur et qui veut s'améliorer dans toutes les situations de jeu, que ce soit dans ses mises en jeu ou ses replis défensifs, a indiqué l'entraîneur-chef. Il m'a souvent dit que son idole était Patrice Bergeron et qu'il voulait devenir un joueur comme lui. Il se pousse vraiment à devenir un meilleur joueur à tous les soirs. Cet honneur-là est mérité.»

Pacioretty, pour sa part, a remporté le trophée Jean-Béliveau, qui souligne l'engagement communautaire d'un joueur. Le numéro 67 s'est démarqué notamment avec son tournoi de golf tenu l'été dernier qui a permis d'amasser 145 000 $ pour la Fondation des Canadiens pour l'enfance de même que pour sa propre fondation.

Carey Price, enfin, a mis la main la Coupe Molson pour une septième fois dans sa carrière. Le gardien vedette présente une fiche de 37-19-5, une moyenne de buts alloués de 2,20 et un taux d'efficacité de ,924 cette saison.