Le ministre québécois du Sport, Sébastien Proulx, a joint sa voix mercredi au concert d'athlètes et de politiciens qui déplorent la décision de la Ligue nationale de hockey (LNH) de ne pas participer aux Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud.

«Comme amateur, je trouverais ça triste qu'ils n'y soient pas», a déclaré M. Proulx, qui est aussi ministre de l'Éducation.

Père d'un passionné du hockey de 11 ans, le ministre s'explique mal que les meilleurs joueurs de la planète ne puissent avoir l'opportunité de participer au tournoi olympique de 2018.

Il fait valoir que les grands rendez-vous sportifs comme les Jeux ont une incidence positive sur la pratique du sport. Or, c'est justement un objectif que s'est fixé le ministre, plus tôt cette semaine, lorsqu'il a annoncé un investissement de 64 millions pour encourager les jeunes à bouger davantage.

«C'est comme ça qu'on encourage les jeunes: quand il y a des modèles devant nous, a dit M. Proulx. Et c'en sont aussi des modèles, ces gens-là. Et le sport olympique, c'est un moment où tout le monde se retrouve, tout le monde parle de ça.»

En revanche, il admet que les détails administratifs qui ont amené la LNH à prendre sa décision sont «hors de mon contrôle».

La Ligue a confirmé lundi qu'elle n'a pas l'intention de modifier son calendrier pour permettre aux joueurs de prendre part au tournoi olympique en Corée du Sud. La décision a aussitôt été dénoncée par les joueurs et par le gouvernement fédéral.

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