Tout semblait bien allait pour les Panthers de la Floride. Ils étaient en position de faire les séries, ils avaient retrouvé leurs locomotives Jonathan Huberdeau et Aleksander Barkov au début février, et avaient même jugé bon de mettre la main sur Thomas Vanek à la date limite des transactions.

Mais au retour d'un fructueux voyage en Californie, tout a déraillé. À la suite d eleurb défaite face au Canadien hier, les Panthers présentent une fiche de 5-13-1 depuis le 22 février. Leurs espoirs de séries éliminatoires se sont évaporés.

« C'est une saison à oublier », convient Huberdeau qui a récolté 23 points en 26 matchs après avoir raté plusieurs mois d'activités en raison d'une blessure au tendon d'Achille.

Au milieu de cette campagne décevante, le rendement de Jonathan Marchessault est au moins venu illuminer le portrait un peu.

Lorsque Huberdeau est tombé au combat à la fin du camp d'entraînement, l'entraîneur-chef de l'époque Gerard Gallant s'est tourné vers l'ancien du Lightning de Tampa Bay pour jouer aux côtés de Barkov et ça s'est avéré payant. Très payant.

Face au Canadien, Marchessault était en position de marquer son 30e but de la saison.  Personne n'aurait pu imaginer pareille production de sa part cette saison.

« Un 30e but n'importe quel soir signifierait beaucoup », a indiqué en matinée l'attaquant de 26 ans.

Marchessault, le meilleur buteur (29) et le troisième marqueur des Panthers avec 49 points, admet qu'il lui est arrivé plusieurs fois de se demander s'il sortirait un jour de l'engrenage qui semblait le condamner à la Ligue américaine.

« À ma deuxième année à Springfield, à tous les deux ou trois matchs je revenais chez moi avec le moral à terre, a confié l'attaquant originaire de Cap-Rouge. Ça a été difficile de remonter la pente parce que quand ça fait quatre ou cinq ans que tu fais toujours la même chose dans la Ligue américaine, tu te demandes si tu vas finir par avoir ta chance.

« Cette année le bateau a tourné de bord, j'ai été capable d'avoir ma chance et j'ai pu jouer avec de très bons joueurs. C'est arrivé plusieurs fois où je n'ai eu qu'à mettre la rondelle dans le filet. »

Les Panthers s'y attendaient

Les Panthers avaient vu Marchessault à l'oeuvre avec le Lightning de Tampa Bay et le DG Tom Rowe (qui a pris le relais de Gerard Gallant en cours de saison) l'avait vu à l'oeuvre à l'époque où il travaillait dans la Ligue américaine.

Il est apparu sur leur écran radar en raison de la qualité des statistiques avancées qu'il présentait. Les Panthers ont flairé l'aubaine parce qu'il voyait en lui un potentiel que le Lightning n'avait jamais exploité.

« Le Lightning avait tellement une bonne équipe quand j'étais là que c'était difficile d'entrer dans l'alignement, a convenu Marchessault. C'est juste quand il y avait des blessés que je pouvais le faire. On ne souhaite jamais de mal à personne, mais ce n'était pas la situation la plus le fun. Ils ne me mettaient pas dans une situation où qu'ils voulaient que je sois là. J'étais un peu plus comme un bouche-trou. Dans ce temps-là, à chaque fois il faut que tu sortes la plus grosse game que tu peux. »

Les Panthers lui ont fait signer un contrat de deux ans à 750 000$ en lui promettant un  poste sur le 3e trio et du temps en avantage numérique. Le fait que l'équipe comptait plusieurs jeunes joueurs talentueux plaisait également au Québécois de 26 ans.

« Il a été extraordinaire pour nous, il a joué à un très haut niveau et il mérite tout ce qui lui arrive, a commenté Tom Rowe. Le fait qu'il atteigne le plateau des 30 buts ne nous surprend pas outre mesure. Nous l'avions identifié comme un marqueur de 20 buts assurés s'il obtenait la chance qu'on entendait lui donner.  

« On ne s'attend pas à ce que soit l'affaire d'une saison. »

Une saison de 30 buts pour un joueur qui dispute à 26 ans sa première année complète dans la LNH, ce n'est pas banal. C'est sûr qu'avec une telle éclosion il place la barre haut en vue du futur, mais ça n'inquiète pas du tout Marchessault. Après tout, il a appris avec les années à ne jamais rien prendre pour acquis.

« Je suis un gars confiant en mes moyens et je n'aurai pas de relâchement dans mon entraînement estival et au camp l'automne prochain, assure-t-il. Des marqueurs de 30 buts à chaque année, il n'y en a pas beaucoup. Je ne dis pas que je n'y arriverai pas, je vais travailler fort pour y arriver. »

Et le Lightning dans tout ça? Quelqu'un de l'organisation est-il venu le voir pour reconnaître qu'elle aurait peut-être dû lui offrir une meilleure chance?

« C'est facile à dire maintenant, mais à l'époque ils avaient leur noyau et leur équipe, répond-t-il. Moi je voulais juste faire partie d'une histoire et les Panthers m'ont dit que je ferais partie de la leur. C'est ce que je voulais comme opportunité.

« Mais à chaque fois qu'on joue contre Tampa c'est super spécial. Julien (BriseBois) m'a félicité et Jon Cooper est venu me voir après un match pour me dire à quel point il était content aussi... »

Marchessault, qui est le meilleur buteur (29) et le troisième marqueur des Panthers avec 49 points, admet qu'il lui est arrivé plusieurs fois de se demander s'il sortirait un jour de l'engrenage qui semblait le condamner à la Ligue américaine.

«À ma deuxième année à Springfield, à tous les deux ou trois matchs je revenais chez moi avec le moral à terre, a confié l'attaquant originaire de Cap-Rouge. Ça a été difficile de remonter la pente parce que quand ça fait quatre ou cinq ans que tu fais toujours la même chose dans la Ligue américaine, tu te demandes si tu vas finir par avoir ta chance.

«Cette année le bateau a tourné de bord, j'ai été capable d'avoir ma chance et j'ai pu jouer avec de très bons joueurs. C'est arrivé plusieurs fois où je n'ai eu qu'à mettre la rondelle dans le filet.»

Les Panthers s'y attendaient

Les Panthers avaient vu Marchessault à l'oeuvre avec le Lightning de Tampa Bay et le DG Tom Rowe (qui a pris le relais de Gerard Gallant en cours de saison) l'avait vu à l'oeuvre à l'époque où il travaillait dans la Ligue américaine.

Il est apparu sur leur écran-radar en raison de la qualité des statistiques avancées qu'il présentait. Les Panthers ont flairé l'aubaine parce qu'il voyait en lui un potentiel que le Lightning n'avait jamais exploité.

«Le Lightning avait tellement une bonne équipe quand j'étais là que c'était difficile d'entrer dans l'alignement, a convenu Marchessault. C'est juste quand il y avait des blessés que je pouvais le faire. On ne souhaite jamais de mal à personne, mais ce n'était pas la situation la plus le fun. Ils ne me mettaient pas dans une situation où qu'ils voulaient que je sois là. J'étais un peu plus comme un bouche-trou. Dans ce temps-là, à chaque fois il faut que tu sortes la plus grosse game que tu peux.»

Les Panthers lui ont fait signer un contrat de deux ans à 750 000 $ en lui promettant un  poste sur le troisième trio et du temps en avantage numérique. Le fait que l'équipe comptait plusieurs jeunes joueurs talentueux plaisait également au Québécois de 26 ans.

«Il a été extraordinaire pour nous, il a joué à un très haut niveau et il mérite tout ce qui lui arrive, a commenté Tom Rowe. Le fait qu'il atteigne le plateau des 30 buts ne nous surprend pas outre mesure. Nous l'avions identifié comme un marqueur de 20 buts assurés s'il obtenait la chance qu'on entendait lui donner.  

«On ne s'attend pas à ce que soit l'affaire d'une saison.»

Une saison de 30 buts pour un joueur qui dispute à 26 ans sa première année complète dans la LNH, ce n'est pas banal. C'est sûr qu'avec une telle éclosion il place la barre haut en vue du futur, mais ça n'inquiète pas du tout Marchessault. Après tout, il a appris avec les années à ne jamais rien prendre pour acquis.

«Je suis un gars confiant en mes moyens et je n'aurai pas de relâchement dans mon entraînement estival et au camp l'automne prochain, assure-t-il. Des marqueurs de 30 buts à chaque année, il n'y en a pas beaucoup. Je ne dis pas que je n'y arriverai pas, je vais travailler fort pour y arriver.»

Et le Lightning dans tout ça? Quelqu'un de l'organisation est-il venu le voir pour reconnaître qu'elle aurait peut-être dû lui offrir une meilleure chance?

«C'est facile à dire maintenant, mais à l'époque ils avaient leur noyau et leur équipe, répond-t-il. Moi je voulais juste faire partie d'une histoire et les Panthers m'ont dit que je ferais partie de la leur. C'est ce que je voulais comme opportunité.

«Mais à chaque fois qu'on joue contre Tampa c'est super spécial. Julien (BriseBois) m'a félicité et Jon Cooper est venu me voir après un match pour me dire à quel point il était content aussi...»