Shea Weber et Carey Price sont des habitués du match des Étoiles, mais c'est une première dans le cas de Michel Therrien, qui a été choisi hier pour diriger l'équipe de la section Atlantique à la fin du mois à Los Angeles.

«C'est flatteur d'y aller mais je ne prends pas cela comme un honneur personnel mais comme le reflet du travail de notre groupe, autant mes joueurs que mes adjoints, a commenté l'entraîneur-chef du Canadien. Nous avons un bon groupe de leaders qui nous a aidé à affronter de l'adversité en première moitié de saison alors que nous avons manqué plusieurs bons joueurs. Ils ont été phénoménaux.»

Weber et Price, eux, ont été élus à la classique annuelle à chaque année où s'est tenu l'évènement depuis 2009. Price n'a évidemment pas été en mesure d'y participer l'an dernier en raison d'une blessure.

Le gardien vedette goûtera pour la première fois au format 3-contre-3 instauré l'an dernier.

«Ça ne fait aucun doute que ce sera un défi dans un tel format, mais tout ça c'est pour les amateurs et ils veulent voir des buts, a-t-il dit. Je vais juste essayer de faire un arrêt de temps en temps!»

Soupçonnant que le match des Étoiles est le genre de moment auquel il repensera avec un sourire en coin une fois sa carrière terminée, Price a toutefois souligné que ça représente un déplacement significatif cette saison compte tenu du fait que les festivités auront lieu au Staples Center de Los Angeles.

«C'est assez difficile pour les joueurs de l'Association Est, a-t-il mentionné. Le calendrier est tellement resserré, ça constitue un autre voyage sur la Côte Ouest. Ce n'est pas idéal mais c'est comme ça que ça se passe.»

Des joueurs ont trouvé des moyens, lors des dernières saisons, d'éviter le match des Étoiles afin de profiter d'un repos salutaire. Mais Shea Weber n'est pas l'un d'eux.

«La nouvelle semaine de congé est là pour ça, a-t-il dit. Si l'on se fait appeler pour ce genre d'évènement, c'est notre travail d'aller représenter notre équipe et nos coéquipiers. Sans nos coéquipiers, on n'aurait pas la chance d'obtenir cette reconnaissance. Je vais les laisser prendre un peu de repos et me présenter en leur nom.»

On doit s'attendre à ce que Weber défende son titre du tir le plus puissant de la LNH, un titre qu'il revendique depuis deux ans. L'an dernier, à Nashville, il avait remporté la compétition avec un lancer à 108,1 mi/h. Son record personnel avait été établi l'année précédente avec un boulet de canon à 108,5 mi/h.

«Je n'ai aucun doute qu'il va défendre son titre, il l'a encore», s'est exclamé Price.