Le jeu de Brian Elliott en séries éliminatoires est la principale raison pourquoi les Blues de St. Louis se retrouvent à une victoire de faire leur première apparition en finale de l'Association de l'Ouest depuis 2001.

Le gardien de 31 ans a fait le travail lorsque les Blues tentaient de conserver leur avance de deux buts lors du cinquième duel de la série les opposant aux Stars de Dallas, samedi. Il a réalisé son arrêt le plus important en troisième période contre Cody Eakin, seul devant son filet.

«Il est simplement calme. Il s'est déplacé latéralement, il a pris de l'espace devant le filet et il a fait l'arrêt. Comme si de rien n'était», a dit l'attaquant des Blues Alexander Steen, dimanche.

La troupe de Ken Hitchcock a pris part à deux longues séries et Elliott a été présent lors de toutes les parties, lui qui a joué 762:03 minutes et qui a effectué 384 arrêts en 12 rencontres, des sommets de la LNH lors des présentes séries.

Elliott a repris le rôle de gardien numéro un lors des dernières semaines de la saison régulière à la suite d'une blessure à Jake Allen.

Après avoir mis un terme à de longues frustrations en séries éliminatoires en éliminant en première ronde les champions en titre de la coupe Stanley, les Blackhawks de Chicago, les Blues auront l'occasion d'éliminer les Stars à domicile, lundi.

Toutefois, les hommes de Lindy Ruff ne céderont pas à la panique, conscients qu'ils ont dicté le jeu lors du cinquième match, mais qu'ils n'ont pas obtenu de bonds favorables.

«Nous avons pratiquement joué notre meilleur match, mais nous n'avons pas pu marquer, a mentionné Ruff. Il y a une partie de chance dans un match et ce sont eux qui l'ont eue.»

Pour sa part, Hitchcock a profité de quelques changements dans sa formation lors du cinquième affrontement. Dmitrij Jaskin a élevé son jeu à sa première rencontre des séries, montrant une belle dextérité sur le deuxième but des Blues.

Les Predators en terrain connu

Après un huitième vol entre le Tennessee et la Californie et environ 24 000 kilomètres parcourus depuis le début des séries, les Predators de Nashville se retrouvent en terrain connu.

Ils reviennent à domicile tirant de l'arrière 3-2 dans la série contre les Sharks de San Jose et ils devront absolument l'emporter pour forcer la tenue d'une septième partie s'ils veulent atteindre la finale de l'Association de l'Ouest pour la première fois de leur histoire.

Même si la tâche s'annonce ardue, les Predators ont réussi l'exploit en première ronde en gagnant les deux derniers matchs pour éliminer les Ducks d'Anaheim.

«Nous avons déjà été dans cette position, a affirmé le défenseur des Predators Ryan Ellis. Dos au mur, c'est souvent à ce moment que les gens sortent le meilleur d'eux-mêmes.»

Les joueurs de Peter Laviolette n'ont rien fait qui vaille dans la défaite de 5-1, samedi, paraissant encore épuisés du voyagement et de leur gain en troisième prolongation lors du quatrième match de la série.

Une autre performance de la sorte et les Sharks pourraient obtenir leur laissez-passer pour la finale de l'Ouest pour une première fois depuis 2011, et ce, seulement une année après avoir raté les éliminatoires.

«C'est toujours difficile d'éliminer une équipe, surtout à son domicile, a soutenu l'attaquant des Sharks Logan Couture. Ils jouent bien là-bas et leur aréna est très bruyant. Nous devront bien amorcer la rencontre et construire à partir de ça.»