Après avoir passé plusieurs jours à patiner en solitaire, Nathan Beaulieu a retrouvé ses coéquipiers et s'est entraîné en compagnie de Victor Bartley au sein d'un troisième duo de défenseurs. Mais un retour au jeu ce soir est loin d'être assuré.

«Ç'aurait pu être bien plus laid que ça, a commenté Beaulieu à propos de sa collision avec le filet adverse lors du match face aux Predators de Nashville, le 22 février. J'ai regardé la reprise quelques fois et je suis chanceux que ça n'ait pas été une blessure qui mette fin à ma saison. Je suis resté dans le match et mes deux ou trois présences suivantes ont été correctes. Mais plus le match avançait, moins ça allait. Rendu en prolongation, j'ai dit à Jean-Jacques Daigneault que je ne pouvais plus y aller. Et le lendemain, ça n'allait pas mieux.» 

«Je ne pensais pas que ma guérison serait aussi longue, mais on a fait tout ce qu'on pouvait. Maintenant, il reste peu de matchs à la saison, et je déteste les regarder de loin!»

Si Beaulieu peut espérer un retour imminent, il est clair que P.K. Subban (cou) et Lars Eller (virus) rateront les deux prochains matchs. Dans le cas de Subban, il était au Centre Bell pour la photo d'équipe mais n'a toujours pas repris l'entraînement.

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Statu quo sur les contestations

Les directeurs généraux de la LNH, réunis pour deux jours en Floride, ont décidé hier de préserver le statu quo en ce qui a trait au système de contestation mis à la portée des entraîneurs, une nouveauté cette année dans la ligue. 

«On voyait beaucoup plus de contestations en début de saison parce que le standard était différent de ce qu'on voit présentement, a commenté Michel Therrien. Ç'a été un ajustement pour les entraîneurs comme pour les arbitres, mais tout le monde commence à être habitué à déterminer quels sont les bons moments pour contester une décision. C'est un bon règlement qu'ils ont amené.»

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Encore l'équipement des gardiens

Chaque fois qu'il est question de mesures pour augmenter l'offensive dans la LNH, l'équipement des gardiens est pointé du doigt. Ça ne manque jamais de diviser gardiens et patineurs car chacun tire la couverture de son côté. Pendant que Max Pacioretty se disait en faveur d'une réduction de l'équipement des gardiens, Mike Condon plaidait pour le statu quo.

«Dans les années 70 et 80, les buts se marquaient assez facilement, a rappelé Condon. Mais le sport s'est développé avec la technologie et ça a fait chuter le nombre de buts. Les gardiens comme les joueurs sont meilleurs maintenant et les systèmes de jeu sont plus développés. Une moyenne de 5,5 buts par match est tout à fait convenable. On n'en a pas besoin de plus que ça!»

Mais serait-il prêt à vivre avec un équipement plus petit? «Je présume qu'il y a peut-être un cheveu ici et là qu'on pourrait enlever, mais je n'ai jamais essayé un équipement plus réduit, je ne sais pas de quoi ça a l'air, a répondu Condon. J'ai déjà porté un plastron qui m'a été refusé en raison d'un coussinet additionnel. Dès l'entraînement suivant, j'ai reçu une rondelle sur l'épaule et j'ai eu peur sur le coup de m'être séparé la clavicule! La sécurité entre en ligne de compte. On sait à quel point les gardiens peuvent se blesser sérieusement... Vraiment, je ne vois pas cela comme une solution.»