Chris Pronger a souvent joué du coude au-delà des limites dans sa carrière, ayant été suspendu huit fois.

L'intimidation a eu son rôle à jouer pour le mener jusqu'au Temple de la renommée, mais cela est maintenant du passé.

Il travaille désormais au département de la sécurité des joueurs de la LNH, à épauler Stéphane Quintal pour les suspensions et les amendes.

Pronger, jadis souvent dans le trouble, dit à la blague qu'il est maintenant le surveillant du corridor.

«J'en apprends beaucoup et pas juste au niveau de la sécurité, a dit Pronger, 41 ans. Je vais aux rencontres des directeurs généraux et des gouverneurs, j'écoute ce qui se dit. C'est une belle occasion de se familiariser avec le côté affaires du hockey.»

Le commissaire Gary Bettman a d'ailleurs de bons mots à son sujet.

«Je me rappelle quand nous avons décidé de lui faire une place, certains se demandaient comment sa feuille de route pourrait se concilier avec ses fonctions, a dit Bettman. Mais il correspond au profil parce qu'il connaît le hockey, il le comprend et il est dévoué. Je pense que ça l'emballe de continuer d'être associé au hockey de cette façon-là.»

«Il fait du très beau travail, a ajouté le commissaire adjoint Bill Daly. Il a un point de vue différent et très apprécié, et je n'en suis pas surpris.»

Le syndrome post-commotion cérébrale a mis un terme à la carrière de Pronger à l'automne 2011, après qu'il ait reçu un coup de bâton à l'oeil.

Techniquement, il fait partie des Coyotes de l'Arizona jusqu'à la fin de 2016-17, les Flyers de Philadelphie ayant échangé son contrat, l'été dernier.

Pronger éprouve encore des ennuis à l'oeil, mais il a décrit les symptômes comme «tolérables».

Comme cela fait plus de trois ans qu'il n'a pas joué, le Temple a clarifié ses amendements pour le rendre admissible pour cette année. Nicklas Lidstrom, Phil Housley, Angela Ruggiero, Sergei Fedorov, Peter Karmanos fils et Bill Hay ont également fait leur entrée au Panthéon, lundi.

Après avoir remis 61 plaques comme employé du Temple, Hay a pu lire sa propre plaque avec fierté.

Housley, après des années d'attente, n'a pas raté la chance d'amener son vieux casque Jofa avec lui sur scène.