Tomas Fleischmann a retrouvé en David Desharnais un joueur de centre au style semblable à celui de Stephen Weiss, avec lequel il a connu du succès chez les Panthers de la Floride en 2011-12.

Cette saison-là, le vétéran tchèque avait connu sa plus fructueuse saison en carrière dans la LNH, avec 27 buts et 61 points.

Fleischmann a évoqué, vendredi, que les succès qu'il connaît en début de saison avec Desharnais et Dale Weise lui rappellent son excellente première saison en Floride aux côtés de Weiss et de Kris Versteeg. Fleischmann, Weiss et Versteeg avaient été, dans l'ordre, les trois meilleurs marqueurs de l'équipe.

« Nous avions immédiatement créé une super cohésion ensemble, comme ça s'est passé au camp pour moi avec David et Dale », a-t-il souligné à l'issue de la séance d'entraînement très facultative du CH.

Cette saison, Fleischmann a déjà 11 points à sa fiche en 15 matchs. Un rythme qui lui procurerait une soixantaine de points, à la fin de la saison. Rien de surprenant, selon lui.

« Ce n'est que le début de saison, a-t-il répondu quand on lui a demandé s'il estimait faire mieux qu'espéré. Je suis heureux que nous soyons au premier rang de la ligue. Je veux qu'on y reste. »

Après avoir admis qu'il n'avait guère éprouvé de plaisir chez les Panthers la saison dernière, Fleischmann a argué qu'il ne joue pourtant pas différemment qu'il y a un an.

« Je suis juste un peu plus chanceux, a-t-il avancé. J'avais également des chances [de marquer] en Floride. »

La saison a tourné au vinaigre pour lui, les Panthers l'échangeant aux Ducks d'Anaheim vers la fin de la saison. Ça n'a guère mieux été en Californie, avec comme résultat que toutes les équipes ont regardé ailleurs au moment où il a obtenu son autonomie complète, le 1er juillet. Le Canadien lui a envoyé une invitation peu de temps avant le camp.

« Souvent, pour un joueur, c'est uniquement une question de se retrouver dans un contexte favorable et d'être à l'aise avec le style de jeu de l'équipe », a affirmé l'entraîneur Michel Therrien.

« Tomas est un joueur très intelligent. Il est doté d'un bon sens d'anticipation. Il peut faire des jeux dans les espaces restreints et il fait une bonne utilisation de son bâton en échec-avant. Nous voulons créer de l'attaque à l'aide de notre combativité en exerçant de la pression dans les trois zones, et il s'est bien adapté à la structure », a résumé Therrien.

C'est dans ce type de structure que Fleischmann, qui n'est pas le plus rapide patineur, dit être à l'aise. C'est le style que les Capitals de Washington déployaient à ses débuts avec l'équipe en 2007.

« C'est le style que je préfère, basé sur la rapidité d'exécution avec des passes vives et beaucoup de combativité, a indiqué Fleischmann. On ne perd pas de temps à regarder autour de soi. On joue avec la rondelle et on ne s'en débarrasse pas. »