Le gardien Ben Bishop du Lightning de Tampa Bay ne savait toujours pas, samedi matin, s'il serait en mesure d'affronter les Blackhawks de Chicago lors du cinquième match de la finale de la Coupe Stanley, en soirée.

Bishop a chaussé les patins samedi matin et affronté quelques tirs. Il a cependant offert peu de détails quant à son état de santé.

«Il y a du progrès par rapport au début, a déclaré Bishop. Il y a du progrès.»

Bishop n'a pas complété le deuxième match de la série samedi dernier, a amorcé la troisième rencontre, deux jours plus tard, mais raté le quatrième duel, disputé mercredi.

Bishop avait participé à la séance matinale d'entraînement avant ce match, mais c'est Andrei Vasilevskiy qui a été appelé à protéger les filets du Lightning. À son premier départ en carrière en séries éliminatoires, Vasilevskiy a bloqué 17 des 19 tirs auxquels il a fait face dans un revers de 2-1.

L'entraîneur-chef Jon Cooper et Bishop devaient se rencontrer pour discuter de la situation plus tard samedi.

«J'espère être capable de prendre une décision entre lui et Andrei, a déclaré Cooper, qui n'a répondu qu'à une seule question, samedi. Ce serait très bien.»

Bishop a passé plus de temps avec les journalistes mais s'est montré à peine plus volubile. Il n'a pas voulu fixer un pourcentage pour décrire sa condition, et a refusé de donner une réponse quand un journaliste lui a demandé s'il serait en mesure de jouer si le match commençait une heure plus tard.

Il y a une différence entre le fait de supporter la douleur et d'être trop blessé pour offrir un rendement efficace. Bishop a connu des ennuis lors du troisième match, mais il a bloqué des rondelles et mérité la victoire.

«Vous devez agir dans les meilleurs intérêts de l'équipe, a déclaré Bishop. À cette période de l'année, tout ce qui importe, ce sont l'équipe et les victoires, et non les compliments personnels.»

Vasilevskiy est devenu, mercredi, le quatrième gardien le plus jeune à amorcer une rencontre de la finale de la Coupe Stanley, derrière Harry Lumley (1945), Don Beaupre (1981) et Patrick Roy (1986).

Bishop, qui s'est reposé jeudi et vendredi, a qualifié de «terrible» le fait de devoir agir comme spectateur lors du quatrième match. Mais il a fait l'éloge de son coéquipier de 20 ans, et il s'attend à ce que Vasilevskiy soit prêt s'il doit être lancé dans la mêlée.

«On voit qu'il a participé à des rencontres importantes, mais aucune plus importante que la dernière, a observé Bishop. Il possède une feuille de route de qualité. Vous pouvez voir pourquoi il est aussi bon qu'on le dit.»