Pierre-Alexandre Parenteau est de retour dans la formation du Canadien, ce soir à Ottawa.

L'attaquant, qui a été laissé de côté lors des quatre derniers matchs de cette série face aux Sénateurs, a repris sa place avec la formation montréalaise. C'est Brian Flynn qui lui cède sa place.

À noter que l'attaquant Dale Weise n'a pas pris part à l'entraînement de ce matin au Centre Canadian Tire, le Canadien se contentant de dire qu'il s'agissait d'une journée de traitement pour lui. 

Pour Parenteau, il s'agit donc d'un deuxième match depuis le début de la série, lui qui avait pris part au tout premier match avant de devoir laisser sa place. 

«Je suis content d'avoir ma chance, j'attendais mon tour, a-t-il dit ce matin à Ottawa. Les Sénateurs jouent bien, mais c'est à nous de renverser la vapeur.»

Parenteau, qui va reprendre sa place habituelle à l'aile droite, estime que lui et ses coéquipiers devront tenter de déranger le gardien Craig Anderson, le grand responsable de cette soudaine renaissance des Sénateurs dans la série. 

«Il faut avoir des gars devant lui pour lui nuire dans sa vision du jeu... ça nous prend plus de lancers de meilleure qualité», a-t-il ajouté. 

Michel Therrien a par ailleurs confirmé que le retour de Parenteau allait être le seul changement dans sa formation, ce qui signifie que les défenseurs vont rester les mêmes. L'entraîneur estime que Parenteau pourrait aider l'équipe à cinq contre quatre, un aspect du jeu où le Canadien a bien du mal ces jours-ci, avec une fiche de seulement 1 en 19 en avantage numérique depuis le début de la série. 

«P-A pourrait nous aider en avantage numérique... quand il est à son meilleur, il a beaucoup de patience avec la rondelle», a dit le coach montréalais. 

Le Canadien va tenter de conclure cette série après avoir échappé les deux derniers matchs. La formation montréalaise conserve toujours une avance de 3-2 dans cette série, mais pour le moment, ce sont les Sénateurs qui ont le vent en poupe.

«Notre jeu en échec-avant a toujours été bon et ces temps-ci, c'est un peu ça qui fait défaut pour nous», a analysé Parenteau.