La contribution du quatrième trio dans la victoire du Canadien lors du premier match contre les Senators d'Ottawa pourrait avoir des bienfaits dépassant ceux d'une importante victoire.

Au-delà du soulagement d'avoir contribué au match qui lançait les séries éliminatoires, l'apport de Torrey Mitchell et Brian Flynn risque d'être salutaire pour leur rôle respectif au sein de l'équipe.

Selon des informations glanées au fil des dernières semaines, il semble clair que les transactions auxquelles Marc Bergevin a procédé à la date limite des transactions ont créé pendant un certain temps des perturbations dans la chimie de l'équipe. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer les ennuis de l'équipe au mois de mars - le calendrier, le voyagement, les ennuis de l'avantage numérique... -, mais il ne faut pas sous-estimer l'effet qu'ont eu dans le vestiaire ces nombreux changements.

Si Jeff Petry a rapidement montré son utilité au sein du top 4en défense, on ne peut en dire autant des deux anciens attaquants des Sabres de Buffalo.

Mitchell était bien excité à l'idée de se joindre au Canadien et en quelque sorte de rentrer à la maison. Or, dès son sixième match avec le CH, il s'est blessé à l'épaule droite et a raté les quatre matchs suivants. Il n'était pas complètement rétabli lorsqu'il est revenu au jeu et son efficacité était limitée tant en échec-avant qu'au cercle de mises en jeu.

« C'était la deuxième fois que j'étais échangé à la date limite des transactions, a rappelé le patineur de Greenfield Park. Ce n'était pas aussi stressant pour moi que ça a pu l'être pour Brian [Flynn]. La décision d'avoir procédé à un échange vient du directeur général, et il faut se battre pour faire sa place en arrivant. »