Taylor Hall croyait que cette année allait être différente pour les Oilers d'Edmonton. Au final, ça n'aura été qu'une autre déception.

Malgré des moments encourageants, les Oilers ont raté les séries éliminatoires pour une neuvième année consécutive en terminant avec une fiche de 24-44-14.

«Ç'a été une année que nous avons amorcée avec de grandes attentes et nous n'avons pas livré la marchandise. C'est frustrant de venir chercher nos effets en voyant les autres équipes se préparer pour les séries», a fait valoir Taylor Hall.

Les Oilers ont conclu avec la troisième pire fiche dans la Ligue.

La formation albertaine a commencé la saison avec un rendement de 4-4-1, mais a lentement glissé à 6-14-4 à la fin du mois de novembre. Avant la mi-saison, ses espoirs de participer aux séries étaient disparus et l'entraîneur Dallas Eakins a été congédié et remplacé par Todd Nelson sur une base intérimaire.

«Lorsque je suis arrivé ici, il y a des situations où on marquait quelques buts et ensuite une équipe en marquait un et nous étions ébranlés, a expliqué Nelson. Nous avons vu l'équipe grandir au fil de la saison pour être en mesure de conserver des avances. Ça doit se poursuivre. Nous pourrons bâtir sur quelques éléments l'année prochaine.»

On ne sait toujours pas si Nelson sera de retour pour la prochaine campagne. Le directeur général Craig MacTavish doit s'adresser aux médias, lundi.

Ryan Nugent-Hopkins, qui s'est fracturé un os du talon, a affirmé qu'il sentait que l'équipe était prête en début de saison.

«Nous avons mieux joué au fil des matchs, a-t-il ajouté. Nous pouvons retirer un peu de positif de cette saison, mais nous savons tous que nous devons être meilleurs.»

Certains joueurs ont avancé que l'équipe jouait de manière plus agressive et plus responsable sous la gouverne de Nelson dans les 51 derniers matchs de la saison. Les Oilers ont maintenu un rendement de 17-25-9 après l'arrivée de Nelson et ont dû se débrouiller sans les services du capitaine Andrew Ference et de Nugent-Hopkins.

«Du jeu sporadique, c'est la meilleure façon de le décrire, a expliqué Ference, qui ressent toujours les effets d'une commotion cérébrale. Il y a des matchs où nous avons offert du jeu très responsable. Ce n'était pas assez constant, cependant.»

Ference a dit que le plus grand défi que doivent relever les joueurs est d'arrêter de se féliciter d'avoir été près de l'objectif.

«Je crois que nous avons fait ça, à un certain point, au début de la saison, a-t-il dit. Peut-être que nous étions contents de la manière dont nous disputions des matchs serrés.

«Tu peux te retrouver dans le trouble si tu te contentes de la médiocrité aussi facilement.»