Peu importe comment se termine la charge des Sénateurs en vue d'atteindre les séries, leur quête est déjà une source d'inspiration pour Bryan Murray.

Le directeur général du club, qui combat un cancer du colon de stade 4, a rencontré les médias en matinée, mercredi, évoquant à quel point il est emballé par les récents succès des siens.

Le 10 février, Ottawa avait 14 points de retard sur Boston et leurs chances semblaient bien minces, mêmes parmi les optimistes. Mais avec deux matches à disputer, les Sénateurs ont autant de points que les Bruins, 95.

Le groupe du Massachusetts a toutefois un match en mains, ce qui lui vaut en ce moment la dernière place en séries, dans l'Est.

Les Sénateurs se sont toutefois replacés au plus fort de la course avec leur séquence de 21-4-4.

Quand on lui a demandé s'il croit au destin, Murray a dit oui, absolument.

«Je crois qu'avec la façon dont nous jouons, ça ne fait pas de doute que nous méritons une place en séries, a t-il dit. Je l'espère. Nous croyons que nous allons y arriver, mais nous avons besoin d'aide.»

Murray a dit que peu importe ce qui arrive, le brio des derniers temps est un grand vent de fraîcheur pour l'organisation.

«Quand vous regardez notre développement comme équipe, l'avenir est prometteur, a dit Murray. Nous avons beaucoup de jeunes joueurs de talent. À moins d'une tournure étrange, je pense que l'intensité des derniers matches va nous être très bénéfique.»

Mark Stone, Mike Hoffman et Andrew Hammond sont parmi les nouvelles jeunes vedettes, en ajout à des joueurs comme Erik Karlsson, Kyle Turris et Bobby Ryan.

Murray dit qu'il faut aussi saluer le travail de l'entraîneur Dave Cameron, qui a pris les commandes après le congédiement de Paul MacLean, le 8 décembre.

«C'est très difficile de retirer un vétéran de la formation, mais en posant son geste, il a envoyé un message positif à toute l'équipe.»

Les Sénateurs vont conclure la saison régulière au Madison Square Garden et à Philadelphie, jeudi et samedi. Il est très probable qu'ils doivent gagner les deux matches et encore là, ils ont besoin d'un ou deux faux pas des Bruins, des Red Wings (97 points) ou des Penguins (96).

Certains diront que les chances ne favorisent pas Ottawa, mais les Sénateurs restent confiants.

«Nous y croyons, a dit le défenseur Marc Methot. Ça part du gardien et ça s'est répandu à tout le monde. Ça se voit dans notre jeu. Nous sommes positifs et nous avons confiance en nous-mêmes.»