La situation des gardiens de but et la prolongation disputée selon la formule trois-contre-trois seront les principaux thèmes abordés à l'occasion de la rencontre annuelle des directeurs généraux de la LNH lundi à Boca Raton, en Floride.

La reprise vidéo pour revoir l'obstruction sur les gardiens fait partie des sujets de conversation depuis quelque temps, et la proposition recevra plus d'attention cette semaine.

«Selon moi, nous devons utiliser la reprise vidéo pour revoir l'obstruction sur les gardiens, a déclaré le directeur général des Predators de Nashville, David Poile, au cours d'une entrevue téléphonique. C'est quelque chose qui est très difficile à juger pour les arbitres.»

En raison des différentes interprétations, Poile a défini la situation comme étant «très compliquée». La règle 69 décrit ce qu'est l'obstruction sur le gardien, mais la zone grise demeure dans l'intention des joueurs et dans l'influence de l'obstruction sur les déplacements du gardien.

Si les directeurs généraux peuvent en arriver à un consensus pour trouver un moyen d'augmenter la sécurité des gardiens, les reprises vidéos pourraient être analysées par les arbitres à l'aide de moniteurs au banc des pénalités ou dans la salle de décisions à Toronto.

Les blessures aux gardiens des Panthers de la Floride, Roberto Luongo et Al Montoya, durant un match face aux Maple Leafs de Toronto, le 3 mars, et le chaos qui a suivi a aussi fait de la question des gardiens d'urgence un sujet chaud. Alors que le match a été retardé longuement en raison des blessures aux deux gardiens, l'entraîneur Robb Tallas et les attaquants Scottie Upshall et Derek MacKenzie étaient tous prêts à enfiler l'équipement.

Même si ce n'est pas survenu puisque Luongo est revenu de l'hôpital pour poursuivre la rencontre, la LNH pourrait tenter d'uniformiser le processus si une situation similaire devait se produire à nouveau.

Les règles de la LNH prévoient que tout gardien disponible peut enfiler l'équipement si les deux gardiens sont blessés. Une option qui pourrait être envisagée voudrait que chaque équipe désigne un gardien d'urgence pour chaque match, juste au cas.

Un problème bien plus important est le nombre croissant de matchs se terminant en tirs de barrage: 145 en 1030 matchs cette saison, soit 14,08 %. Avec l'intérêt de réduire le nombre de tirs de barrage, les directeurs généraux avaient recommandé de changer de côté de patinoire en prolongation, l'année dernière. Cette fois, ils se pencheront sur la possibilité d'évoluer à trois-contre-trois.

En jouant durant trois minutes à quatre-contre-quatre et ensuite à trois-contre-trois pour le reste de la prolongation de sept minutes, la Ligue américaine de hockey a réduit le nombre total de tirs de barrage de 10 % et de 40 % pour les matchs qui atteignent la prolongation. Avant les matchs de samedi, seulement 51 des 912 matchs de la Ligue, soit 5,6 %, avaient nécessité les tirs de barrage.

«Tout le monde qui a vu ce qui s'est produit dans la Ligue américaine est enthousiaste à l'idée, a dit le directeur général des Coyotes, Don Maloney, le mois dernier. C'est assez incroyable. Le problème, c'est que je ne veux pas que les matchs soient plus longs.

«Nous devons divertir nos partisans. Mais il semble y avoir un intérêt pour au mois tenir une discussion.»