Michel Therrien a visiblement aimé ce qu'il a vu de ses expériences d'hier.

Après avoir été respectivement l'attaquant et le défenseur de trop vendredi, Jiri Sekac et Tom Gilbert seront laissés de côté ce soir, face aux Maple Leafs de Toronto. Ils seront remplacés par Manny Malhotra et Mike Weaver.

Sekac n'a que deux passes à ses 18 derniers matchs, et pas de but. Gilbert a quant à lui terminé la dernière rencontre avec une fiche de -2.

Malhotra disputera un premier match depuis le 1er février, contre les Coyotes de l'Arizona. Il a été retranché lors des cinq dernières rencontres. Il est toujours en quête de son premier but cette saison.

Comme Malhotra, Weaver a assisté aux cinq dernières rencontres du CH depuis la passerelle de presse.

Trois joueurs ont fait l'impasse sur l'entraînement matinal, qui était optionnel : Sergei Gonchar, P.K. Subban et Lars Eller. Il a donc été impossible d'observer si Eller était encore employé à l'aile, comme c'était le cas hier.

Ce sera un duel entre Carey Price et Jonathan Bernier devant le filet.

Les Maple Leafs ont remporté une seule de leurs 13 dernières sorties, mais le Canadien en arrache dernièrement face aux équipes de queue de peloton, comme en font foi les récentes défaites contre les Oilers d'Edmonton, les Sabres de Buffalo et les Coyotes de l'Arizona.

«C'est un match pour lequel c'est facile de se présenter, a toutefois précisé Nathan Beaulieu. Il y a toujours eu une grande rivalité. Chaque fois qu'on s'affronte, peu importe le classement, ça donne toujours de bons matchs. C'est une belle occasion pour nous de rebondir.»

Beaulieu ne s'en fait pas

Il sera intéressant de voir quelle utilisation Therrien fera de ses défenseurs. Depuis cinq matchs, Beaulieu et Sergei Gonchar, qui formaient le deuxième duo, ont vu leur temps d'utilisation dégringoler au profit de Gilbert et Alexei Emelin.

Le contraste est particulièrement frappant pour Beaulieu, qui a joué moins de 15 minutes à chacun de ses trois derniers matchs, après avoir excédé cette marque lors d'une séquence de 17 rencontres de suite.

Jeudi, face aux Oilers, il a passé à peine plus de 13 minutes sur la patinoire.

«On a affronté de bonnes équipes et les confrontations n'étaient pas toujours favorables. J'essaie de prendre ça avec un grain de sel et de continuer à jouer comme je le faisais», a expliqué Beaulieu.

À son avis, la qualité de son jeu n'a rien à voir avec son utilisation en baisse. Si on se fie strictement au différentiel, il n'y a effectivement pas de tendance lourde qui se dégage. Au cours de ses 14 derniers matchs, il affiche un différentiel nul, mais il a obtenu un seul point.

«Je ne pense pas [que ce soit lié aux performances]. L'entraîneur essaie parfois d'opposer certains joueurs, donc on ne peut pas toujours envoyer les joueurs que l'on veut.»