Avec la neige tombant sur Ann Arbor, 105 491 partisans se sont rassemblés au Michigan Stadium pour vivre l'expérience de la Classique hivernale entre les Red Wings et les Maple Leafs, le 1er janvier dernier, et le match a été à la hauteur des grandes attentes.

«Avec les équipes impliquées et l'emplacement, ça va rester comme un modèle du genre, a dit le chef des opérations de la LNH, John Collins. C'était bon à ce point-là.»

On ne sent pas autant d'engouement pour le match de jeudi entre Washington et Chicago, au Nationals Park, mais la ligue va néanmoins tourner les réflecteurs sur Alexander Ovechkin, la grande vedette des Caps.

Son chandail numéro 8 est chose courante les soirs de matches au Verizon Center. Et il y a quelques années, le commentateur Al Michaels a dit qu'en se promenant à Washington, il voyait plus d'items des Capitals que des Redskins.

«Cela fait un certain temps que l'on cherchait l'opportunité de mettre le marché en valeur, a dit Collins. L'équipe et ses partisans méritent cette vitrine-là.»

Les Capitals célèbrent leurs 40 ans cette saison. La région de Washington a accueilli deux matches de la finale de la coupe Stanley en 1998, ainsi que le match des étoiles de 1982.

Que ça soit dû à l'effet Ovechkin ou pas, le hockey amateur s'est grandement développé dans le district de Columbia, en Virginie et au Maryland depuis que les Capitals ont choisi le Russe premier au total lors du repêchage de 2004.

«C'est renversant de voir l'attrait du hockey auprès des jeunes dans ce coin de pays, a dit Pierre McGuire, analyste de hockey pour NBC. On y développe des joueurs de grand talent, et je pense que c'est grâce aux initiatives et au leadership des Capitals pour mousser la popularité du hockey.»