Le Canadien va affronter l'Avalanche du Colorado trois fois au cours du prochain mois, incluant les matchs préparatoires de jeudi et vendredi. Pierre-Alexandre Parenteau veut disputer les trois rencontres contre son ancienne équipe.

Parenteau a confirmé sa présence dans la formation au Centre Bell, jeudi, et qu'il a demandé à l'entraîneur Michel Therrien de jouer au Colisée Pepsi de Québec le lendemain, parce qu'il a plusieurs amis dans la région de la capitale nationale.

L'Avalanche va être de retour à Montréal au début de la saison régulière, le 18 octobre.

Si l'ailier droit acquis dans l'échange de Daniel Brière avoue conserver un goût «quelque peu amer» en bouche de la fin de son association avec l'Avalanche, il insiste pour dire qu'il a tourné la page.

«Je suis passé à un autre appel, a-t-il déclaré, mercredi. Plein de facteurs, dont certains sur lesquels je n'avais aucun contrôle, ont fait que ça n'a pas fonctionné pour moi au Colorado, la saison dernière. J'ai subi deux blessures, ça n'a pas aidé également.

«Je regarde en avant pas en arrière. C'est juste une saison. La première au Colorado s'était très bien passée.»

Rien de personnel contre l'entraîneur Patrick Roy, martèle-t-il, avec lequel les relations n'étaient pas des plus harmonieuses, dit-on, la saison dernière.

Cela dit, le Montréalais âgé de 31 ans a admis que les matchs contre une ancienne équipe revêtent toujours un cachet particulier pour un joueur, «même un match hors-concours».

«J'ai encore beaucoup d'amis chez l'Avalanche. J'étais très proche de Nathan MacKinnon, de Jamie McGinn et de Ryan O'Reilly. Matt Duchesne et les Québécois Marc-André Cliche et Patrick Bordeleau étaient d'autres très bons amis.

«C'est une motivation additionnelle pour n'importe quel joueur de vouloir bien faire contre ses anciens amis, ses anciens coéquipiers. On veut prouver qu'on est bien là où on est rendu.»

Parenteau est très bien chez le Canadien dans le moment. Il n'a pas raté sa rentrée, comme il le voulait, en se présentant au camp dans la meilleure forme qu'il n'a jamais été.

«C'est ce que je voulais: faire une bonne première impression. J'ai pris les bouchées doubles à l'entraînement pendant l'été. Je voulais arriver en excellente forme et prêt, et je suis dans ma meilleure forme en carrière», a-t-il souligné.

«Il faut dire que l'organisation m'a facilité la tâche. L'intégration au groupe se passe très bien. Les deux joueurs avec lesquels j'évolue (David Desharnais et Max Pacioretty) m'aident aussi.»