S'il y avait un nom populaire sur Google hier après-midi, c'était celui de Jiri Sekac. Peu d'amateurs montréalais connaissaient la nouvelle acquisition du Canadien, qui a signé un contrat de 2 ans à 2 volets pour 950 000$ par saison.

Et il faut creuser pour en apprendre sur le Tchèque de 22 ans. Jamais repêché dans la Ligue nationale, il a eu pour seules expériences en Amérique 8 matchs à Peterborough, dans la Ligue junior de l'Ontario, et 2 saisons à Youngstown, en USHL.

De retour en Europe, il portait les couleurs du Lev de Prague, en KHL, depuis 2 ans et a inscrit 11 buts et 17 mentions d'aide en 48 matchs en 2013-2014. Des statistiques suffisantes pour susciter l'intérêt de bon nombre d'équipes.

«Je le connais un peu, c'est vraiment un bon patineur, un joueur solide et très habile», a mentionné Tomas Plekanec à La Presse.

«Sa vitesse est sa plus grande force», ajoute l'ancien des Sabres et des Canucks Marc-André Gragnani, son coéquipier à Prague la saison dernière.

«J'ai toujours trouvé que son style cadrerait bien avec la Ligue nationale. Toute la saison, je lui disais qu'avec ce style, il devait tenter sa chance pour vivre son rêve.»

Malgré une charpente un peu frêle (seulement 79 kg sur 1,83 m), «il ne se laisse pas faire», assure Gragnani.

Notre interlocuteur pèse toutefois ses mots quand on l'interroge sur le sérieux de Sekac. «C'est un gars de

22 ans, un Tchèque, et il vit à Prague», rappelle Gragnani.

«Mais il aura une grande motivation. Il vit le rêve de tout joueur, dans une maudite belle ville de hockey. Je pense qu'il va prendre ça au sérieux.»

Reste à voir s'il se taillera une place à Montréal dès l'automne. Marc Bergevin dit le voir comme un joueur des trois premiers trios. Mais quand? «Je ne peux pas m'avancer tant qu'on ne l'a pas vu ici», a dit le DG.