Le processus de sélection du remplaçant de Gerard Gallant est amorcé chez le Canadien. L'entraîneur Michel Therrien a souligné, vendredi, qu'il y a plusieurs candidats de valeur qui sont disponibles.

Tout en se disant déçu de perdre un précieux allié derrière le banc, Therrien s'est dit heureux de voir Gallant obtenir une autre chance de diriger une équipe de la LNH. L'ancien hockeyeur originaire de l'Île-du-Prince-Édouard, qui a déjà été à la barre des Blue Jackets de Columbus, vient d'obtenir le poste d'entraîneur des Panthers de la Floride.

«Je suis très heureux pour lui, il le mérite amplement, a commenté Therrien, dans le cadre de la séance de repêchage. Je suis convaincu qu'il va faire un excellent travail, mais nous on perd un bon homme. J'avais une relation extraordinaire avec lui.»

L'entraîneur au teint bronzé, de retour de vacances en Floride, a expliqué qu'on est à la recherche d'un remplaçant présentant le même profil enthousiaste et positif que Gallant, qui était proche des joueurs.

«On ne ''clonera'' pas Gerard Gallant, mais on veut trouver un remplaçant ayant la même personnalité, a-t-il mentionné. C'est le rôle que mon partenaire doit jouer et c'est le rôle que Gerard remplissait à merveille. On va s'assurer de dénicher le meilleur gars disponible, et il y en a de très bons.»

Tout indique qu'on choisira le candidat à l'extérieur de l'organisation, même si Therrien n'a pas écarté la possibilité qu'on accorde une promotion à l'interne. Il n'a pas voulu dire également si l'engagement d'un ancien joueur francophone figurait comme principal critère de sélection.

Attristé pour Odjick

Sur une note plus sombre, Therrien s'est dit très attristé par l'état de santé précaire de l'ancien dur à cuire Gino Odjick, qu'il a dirigé dans les rangs juniors à Laval. Odjick a révélé dans une lettre ouverte, diffusée jeudi, qu'il souffre d'une maladie incurable rare, l'amylose cardiaque.

«Je suis au courant depuis un mois, et ça m'a grandement affecté, a d'abord confié Therrien. J'ai toujours entretenu une bonne relation avec Gino. C'est malheureux, a-t-il enchaîné, parce que Gino a tellement été bon pour les communautés autochtones. Je le connais depuis très longtemps, depuis l'âge de 17 ans. Quand tu apprends une nouvelle semblable, ça fait toujours mal. Je lui souhaite la meilleure des chances à lui et à sa famille. C'est une nouvelle qui est très dure à accepter.»