On pourrait penser que l'ancien défenseur du Canadien Raphael Diaz pâtit de ne pas jouer davantage en séries éliminatoires. Après tout, les Rangers n'ont eu recours à lui qu'à deux reprises ce printemps. Mais l'arrière de 28 ans garde le sourire et apprécie l'expérience de jouer à New York.

«Manhattan est plus populeux que la Suisse en entier!», s'exclame Diaz, qui s'est loué un appartement dans le quartier financier, tout près du World Trade Center.

«Auparavant, j'étais tout près du Madison Square Garden mais je me suis trouvé un endroit plus tranquille. Ça klaxonne constamment au centre-ville... Et puis, ce qui est bien, c'est que contrairement à Montréal, je peux prendre le métro sans me faire reconnaître!»

Ç'aura été une saison rocambolesque pour Diaz, que le Tricolore a échangé aux Canucks de Vancouver en retour de Dale Weise au mois de février. Son passage à Vancouver a été de courte durée.

«Les trois matchs que j'ai joués avant les Jeux olympiques avaient lieu dans l'Est, à Boston, Montréal et Toronto, rappelle Diaz. Et au retour de Sotchi, je n'ai passé que dix jours à Vancouver avant d'être échangé à nouveau.

«J'aurai disputé seulement deux matchs à Vancouver, en plus de celui joué à l'extérieur au BC Place...»

Depuis que les Rangers l'ont acquis en retour d'un choix de cinquième tour, le sympathique Helvète s'est essentiellement contenté d'un rôle de réserviste. «C'est sûr que je voudrais jouer, mais les choses vont bien et je dois accepter mon rôle», dit-il sans amertume.

Même s'il a évolué pour trois formations cette année, Diaz ne croit pas que sa place dans la LNH soit menacée et il n'envisage pas de retourner en Suisse.

«J'ai quand même joué 62 matchs cette année, note-t-il. C'est moins que ce que j'aurais voulu, mais c'est quand même pas mal. Et puis, j'ai joué aux Olympiques, ce qui constitue du bon calibre aussi. Mais c'est clair que je veux rester en Amérique du Nord. Le 1er juillet approche, je vais savoir assez vite où je vais me retrouver.»

En effet, Diaz obtiendra l'autonomie complète à la fin de la saison et il a confiance que l'agent Don Meehan l'aidera à se faire reconnaître davantage par une formation de la LNH qu'il ne l'est dans le métro de New York...