Foi de Marc Bergevin, Michel Therrien n'a pas à s'inquiéter pour son avenir immédiat.

Le directeur général du Canadien a pris la parole avant le début de la finale de l'Est face aux Rangers de New York, samedi midi au Centre Bell, et il a laissé savoir, en substance, que l'entraîneur du Canadien se verra offrir une prolongation de contrat sous peu.

«Il est un bon entraîneur aujourd'hui, il était un bon entraîneur il y a six mois, et il était un bon entraîneur lors de notre série de cinq défaites cette saison», a tenu à dire le directeur général montréalais.

Bergevin, qui a embauché Therrien en juin 2012, a tenu à lancer plusieurs fleurs en direction de son entraîneur, qui a encore une année de contrat à écouler.

Le DG a affirmé qu'il n'a jamais songé à changer d'entraîneur cette saison, même quand le Canadien connaissait des moments difficiles à la fin du mois de janvier, encaissant cinq défaites de suite.

«Je n'ai jamais pensé à ça... Les saisons sont longues. Quand j'étais à Chicago, je crois qu'on a passé 10 matchs sans gagner, et c'est la même équipe qui s'est mérité la Coupe Stanley la saison suivante. Cette année, les Kings de Los Angeles ont connu des moins bons moments, et regardez où ils sont. Il y a toujours des périodes creuses dans une saison, il ne faut pas paniquer. Il faut appuyer les gens qui travaillent avec nous, c'est très important de le faire.»

En 2012, l'embauche de Michel Therrien avait été une décision décriée par plusieurs observateurs, mais aujourd'hui, force est de constater que Marc Bergevin savait très bien ce qu'il faisait.

«Il y a des décisions parfois qui ne sont pas très populaires, a ajouté le directeur général. Mais si je suis ici seulement pour faire plaisir aux gens, je ne suis peut-être pas dans le bon domaine.»

Marc Bergevin n'a par ailleurs pas voulu discuter du sort de ceux qui sont sans contrat en vue de la prochaine saison, un groupe assez important qui comprend, entre autres, les défenseurs P.K. Subban et Andrei Markov, ainsi que l'attaquant Thomas Vanek.

Le DG a préféré dire qu'il se contente d'apprécier le moment présent, lui qui est très impressionné du rayonnement de son club un peu partout en province depuis le début des séries.

«À Chicago, ils ont les White Sox, les Bears, les Bulls... Ici, tous les regards sont tournés vers une équipe. La passion des fans est incroyable. Lors du septième match à Boston, on avait 20 000 personnes au Centre Bell, et pas un seul joueur sur la glace!»