Il n'y a pas d'étiquettes avec les noms dans le vestiaire d'Équipe Canada, au championnat du monde, mais ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée.

«Nous ne sommes ensemble que depuis une semaine, a résumé l'ailier Joel Ward. Je connais à peine le nom des thérapeutes, bien honnêtement.»

Ce qu'il veut dire, c'est qu'il faut plus que deux matches pour qu'une chimie se développe sur la glace.

«Je pense que c'est l'éternel défi à ce tournoi pour les Nord-Américains, a dit le gardien Ben Scrivens. Ça semble être une question qui se pose à chaque tournoi international, en fait.»

L'équipe canadienne est formée de 19 joueurs dont les clubs ont raté les séries de la LNH, et de quatre autres dont les équipes ont cheminé jusqu'à un match ultime au premier tour.

En observant le revers face aux Français et le gain contre les Slovaques, l'entraîneur Dave Tippett a pu remarquer une différence entre ceux qui viennent de jouer, et ceux pour qui ça fait un peu plus longtemps.

Une présence en séries a aidé Brayden Schenn, Matt Read, Braydon Coburn et Nathan MacKinnon à patiner avec plus d'énergie. Il reste toutefois à établir une cohésion avec les autres membres de l'équipe.

«C'est normal que la chimie se développe au fur et à mesure que le tournoi avance, mentionne Coburn. Notre équipe en sera d'autant plus solide.»

L'un des aspects où on souhaite que ça se concrétise est l'avantage numérique, le Canada n'ayant converti que deux chances sur huit jusqu'ici.

Tippett a qualifié la victoire de 4-1 contre la Slovaquie comme étant un pas en avant pour son équipe à l'approche du match de lundi, face à la République tchèque.