Brendan Gallagher a reçu une demande en mariage mardi soir. Une autre.

«La fille devait avoir 12 ans, a raconté le jeune attaquant. Elle était au Centre Bell avec son père. Ça fait trois matchs de suite qu'elle assiste à la période d'échauffement avec une pancarte. Après m'avoir demandé en mariage auparavant, le message d'hier disait: "J'attends encore ma bague." Ça me fait rire...»

Déjà fou de hockey en temps normal, Montréal est en délire durant les séries et les joueurs ont plus que jamais le sentiment d'être des vedettes rock.

«Après chaque match, on sort du Centre Bell en auto et on est parfois pris dans la circulation, a décrit Gallagher. Quand on roule à nouveau, des gens nous courent après sur trois intersections et viennent cogner dans nos vitres si on s'immobilise au feu rouge suivant. Je n'ai pas vu le centre-ville trop souvent en séries parce que j'essaie de rentrer le plus vite possible, mais on me dit que c'est assez fou!»

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Une comparaison flatteuse

Travis Moen a gagné la Coupe Stanley en 2007 avec les Ducks d'Anaheim et comptait parmi ses coéquipiers un certain Scott Niedermayer, élu au Temple de la renommée l'an dernier. Devant la domination qu'exerce P.K. Subban en séries, un collègue l'a invité à comparer les deux défenseurs.

«Scott était plus silencieux et plus réservé, a d'abord souligné Moen. On parle ici d'un des plus grands défenseurs de tous les temps. Mais le niveau d'habileté de P.K. se compare à celui de Scott. En dépit de sa nature discrète, Scott avait le don de s'imposer dans les moments cruciaux. Or, P.K. fait pas mal la même chose: il marque des buts déterminants en séries, en plus de jouer de façon robuste. Espérons qu'il continue comme ça.»

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Un filet déplacé volontairement?

Les médias de Boston ont tenté de monter en épingle un geste de P.K. Subban en fin de match, mardi, en plaidant qu'il avait délibérément sorti le filet de ses amarres avec moins d'une minute à faire dans le match.

«Il y a des choses que les arbitres manquent, mais ils doivent aussi rater certaines choses qu'on fait, a tempéré le DG Peter Chiarelli. Pour chaque personne soutenant qu'il a poussé le filet délibérément, il s'en trouvera une autre pour dire que ce n'était pas volontaire.»

En vertu du règlement concernant ce type de geste avec moins de deux minutes à faire dans le match, les Bruins auraient profité d'un tir de pénalité si les arbitres avaient décidé de le sanctionner.

«Si l'on attend après les officiels pour obtenir des chances, c'est que notre attention n'est pas à la bonne place, a fait valoir Claude Julien. Ces chances, c'est nous-mêmes qui devons nous les créer.»

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L'état de Seidenberg intrigue

Dennis Seidenberg, probablement le meilleur défenseur des Bruins après Zdeno Chara, est au rancart depuis qu'il s'est déchiré des ligaments au genou droit le 27 décembre. On prévoyait une absence de six à huit mois à la suite de son opération, mais l'Allemand mystifie tout le monde en s'entraînant avec l'équipe depuis plusieurs jours.

Les Bruins restent muets quant à la possibilité de le revoir en action bientôt, sauf que Seidenberg s'est échappé mardi soir en confiant au Boston Globe qu'il «pourrait probablement jouer». Ça ne veut pas dire qu'il a reçu le feu vert des médecins pour autant!

En attendant, Andrej Meszaros et Matt Bartkowski se relaient tant bien que mal pour le remplacer. Il va sans dire qu'ils constituent le maillon faible de l'équipe en défense. «Mon niveau de confiance à leur égard n'est pas pertinent», a lâché le DG Peter Chiarelli au sujet de Meszaros et Bartkowski.