C'est un club vert et peu habitué à la folie des séries que le Canadien va retrouver sur son chemin, ce soir à Tampa, pour le premier match de la série.

Le Lightning mise sur une équipe de jeunes, et du lot, bien peu de ses membres savent ce que représente la pression des éliminatoires dans la LNH.

La dernière présence du club en séries remonte au printemps 2011, quand le Lightning avait poussé les Bruins de Boston à un septième match en finale de l'Association de l'Est. Depuis, la formation aux éclairs n'a pas goûté à la folie du printemps, ce qui signifie que les Ondrej Palat, Tyler Johnson et autres Alex Killorn en seront ce soir à un premier match de leur carrière en séries.

«Nous avons raté les séries au cours des deux dernières années et nous voulons maintenant que tout cela soit derrière nous, a indiqué Steven Stamkos. Je suis très content à l'idée de pouvoir jouer de nouveau en séries.»

Même s'il vient de terminer sa sixième saison dans la LNH, l'attaquant-vedette du Lightning n'a connu les joies des séries qu'à une seule reprise, lors du fameux printemps de 2011, quand le Lightning de Guy Boucher avait surpris un peu tout le monde jusqu'en finale d'association.

«Je me souviens de ce printemps-là, ce fut vraiment une nouvelle expérience pour moi, a-t-il expliqué. Je me souviens surtout que ça m'avait pris un peu de temps avant de retrouver mon souffle. Le jeu en séries éliminatoires, c'est comme un autre niveau, tout devient soudainement beaucoup plus important.»

Même si son club avait échoué à un seul match de la grande finale il y a trois ans, Stamkos conserve de précieux souvenirs de ce printemps-là.

«J'ai beaucoup appris à ce moment-là. C'est important de pouvoir vivre ce genre d'expérience. Je suis beaucoup plus à l'aise maintenant, je sais à quoi m'attendre.

«Je me souviens que tout se passait très vite il y a trois ans, j'ai eu besoin de quelques matchs avant de me calmer un peu. J'espère pouvoir transmettre ce que j'ai appris en 2011 aux plus jeunes joueurs de l'équipe.»

Même si son club n'a pas vraiment l'expérience des séries, l'entraîneur Jon Cooper n'est pas inquiet.

«J'ai gagné avec plusieurs de ces jeunes-là dans la Ligue américaine, a-t-il répondu. Et chaque année en séries, on dirait qu'il y a un joueur un peu inconnu, un joueur qui sort de nulle part et qui devient le héros. C'est juste qu'on ne connaît pas encore l'identité de ce joueur-là.»