Le Canadien sera privé des services du jeune attaquant Alex Galchenyuk pour au minimum le premier tour des séries éliminatoires, a annoncé l'équipe jeudi après la défaite contre les Islanders de New York.

Galchenyuk est blessé au «bas du corps», a-t-on indiqué. Mais plus précisément, c'est à la jambe droite.

Il a subi la blessure mercredi au cours du match contre les Blackhawks de Chicago, en encaissant une mise en échec de Marian Hossa. Il a quitté le United Center appuyé sur des béquilles, et on l'a vu se déplacer à l'aide de celles-ci jeudi au Centre Bell.

Interrogé au sujet de la perte de Galchenyuk, qui totalise 31 points (13 buts) en 65 matchs à sa deuxième saison dans la LNH, l'entraîneur Michel Therrien a dit qu'on trouverait une façon de combler son absence.

«Déjà qu'il nous manque Lars Eller qui est malade. Alex Galchenyuk et lui sont deux attquants de notre top-6. Nous allons trouver une solution.»

Le Tricolore a par ailleurs cédé le défenseur Nathan Beaulieu aux Bulldogs de Hamilton, dans la LAH. Beaulieu avait été rappelé la semaine dernière, et il n'a pris part qu'à la rencontre de mercredi à Chicago.

À l'aide!

Le Canadien a maintenant besoin d'aide afin d'amorcer les séries éliminatoires à domicile. Son avance n'est plus que d'un point, avec une rencontre à jouer contre les Rangers de New York.

Son poursuivant, le Lightning de Tampa Bay, a encore deux matchs à l'horaire: vendredi à domicile contre les Blue Jackets de Columbus et dimanche à l'étranger face aux Capitals de Washington.

«Nous nous sommes bien positionnés, surtout grâce à nos 10 derniers matchs. À un moment donné, nous étions même derrière le Lightning au classement, a fait remarquer l'attaquant Daniel Brière. Nous devons maintenant espérer qu'ils vont échapper au moins un match et que nous gagnerons notre dernier samedi.»

Les joueurs interrogés ont admis qu'on s'était joliment compliqué la tâche, en «échappant» le match contre les Islanders.

«Il n'y a pas d'excuse, a dit le défenseur Mike Weaver. Nous sommes des professionnels, la motivation ne devrait jamais faire défaut.»

Brière a admis qu'un relâchement guette souvent une équipe qui affronte des rivaux de premier plan un soir et des adversaires moins compétitifs dès le lendemain.

«Ce sont des matchs difficiles sur le plan de la motivation, mais nous devons tous être des pros. Effectuer un aller-retour à Chicago, ce n'était pas un horaire facile, mais ce n'est pas une excuse pour tous les revirements que nous avons commis.»