Jacques Martin est heureux chez les Penguins de Pittsburgh. Il apprécie la qualité de la communication parmi le personnel d'entraîneurs et la culture de l'organisation.

«C'est curieux, la façon dont je me suis retrouvé ici, a-t-il raconté. J'avais connu Ray Shero à Ottawa et il m'a appelé l'été dernier pour prendre des informations sur l'entraîneur des gardiens Pierre Groulx. Au fil de la conversation, il m'a demandé si j'étais intéressé à un poste d'adjoint...»

Shero convoitait l'expérience que pouvait apporter l'ancien entraîneur-chef du Canadien, qui venait d'avoir une entrevue pour le poste à Vancouver.

Martin ne s'ennuie pas particulièrement du Tricolore, mais il est heureux du travail qu'il a accompli à sa barre.

«Le Canadien avait eu une bonne progression et j'avais une bonne relation avec plusieurs des joueurs qui sont encore là. Et le point positif de mon congédiement, a-t-il dit en s'esclaffant, c'est que si ça ne s'était pas passé, il n'aurait pas pu repêcher Alex Galchenyuk!»

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Encore de six à huit mois pour Pascal Dupuis

Les Penguins sont éprouvés par les blessures. En défense, la perte de Kris Letang et celle, toute récente, de Paul Martin testent la profondeur de l'équipe.

Et à l'attaque, la perte de Pascal Dupuis est difficile à combler. Le vétéran québécois s'avère difficile à remplacer sur le trio de Sidney Crosby. C'est le jeune Brian Gibbons qui est là pour le moment.

Dupuis, qui est venu faire le point sur son état de santé, en a pour de six à huit mois à se remettre d'une opération au genou droit.

«J'aurais aimé être opéré plus tôt à mon ligament croisé antérieur, mais il fallait espérer que le ligament collatéral médial se soigne d'abord par lui-même - ce qui ne s'est pas produit, a expliqué Dupuis. J'ai finalement dû me faire opérer aux deux ligaments...»

L'ailier de 35 ans n'a pas joué depuis le 23 décembre.