Le Canadien disputera deux matchs en 24 heures à compter de vendredi face à deux puissances offensives de la LNH, les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh.

Il a donc intérêt à démontrer que le sursaut offensif de mardi, face au Wild du Minnesota, se poursuivra contre deux coriaces rivaux.

«Un match comme celui-là nous apporte de la confiance, a convenu Michel Therrien. Mais ce n'est pas parce qu'on recherche des buts qu'on doit se mettre à tricher. C'est la pire chose qu'on pourrait faire.»

En d'autres mots, le Tricolore ne doit pas déroger de son système défensif dans le but de fabriquer des chances de marquer. Ce qui, on l'admettra, il n'a pas pris l'habitude de faire trop souvent depuis le début de la saison.

Même si l'équipe n'a remporté que six de ses 15 dernières rencontres, elle n'a accordé qu'une moyenne de 2,13 buts par match au cours de cette période.

«Je ne pense pas qu'on ait mal joué dans la majorité de nos défaites, soutient Lars Eller. Ça a souvent été des matchs serrés au cours desquels on n'a juste pas suffisamment converti nos chances de marquer. Il n'y a donc pas de sentiment de panique ou de bâtons qui sont tenus trop serrés. Tout le monde a confiance au système d'équipe qui a été instauré et au fait qu'on finira bien par marquer plus de buts.

«Mais un seul match ne suffira pas à nous relancer. Il faut continuer de bâtir au jour le jour.»

Brière voit une amélioration

Le CH est en visite vendredi soir à Washington pour y affronter des Caps qui ont été limités à 18 lancers, mercredi soir face aux Penguins.

«Ils ont toute une force de frappe, peu importe comment ils ont pu se comporter dans leur dernier match, a rétorqué Brian Gionta. Il n'y a que notre affrontement contre eux qui nous préoccupe.»

«Ça a moins bien été pour eux hier (mercredi), mais ils demeurent une puissance de la Ligue nationale, a renchéri Therrien. Ça va être un gros défi pour nous. De la façon dont Ovechkin se comporte cette année, il peut changer l'allure d'un match en l'espace d'une seule présence.»

Daniel Brière pourrait bien se retrouver confronté au fameux numéro 8 puisqu'il sera de nouveau inséré à gauche sur le trio de Tomas Plekanec.

«On affronte les Capitals deux fois en une semaine et ça pourrait être deux gros matchs qui seront importants en fin de saison», a convenu Brière en faisant allusion au classement de l'Est qui voit le Tricolore talonner les Caps par un point.

Brière dit bien se sentir depuis son retour d'une commotion cérébrale. Son utilisation a été à géométrie variable et il a eu des partenaires de trios différents à chaque match.

«J'ai l'impression que mon jeu s'améliore», a confié le Québécois, qui a profité d'une belle pièce de jeu de Plekanec pour marquer son troisième but de la saison, mardi.

D'être inséré à gauche a quelque chose de nouveau pour Brière, une centre naturel qu'on a également vu passablement à droite.

«C'est sûr que Daniel se sent plus à l'aise au centre, mais je dois diriger mon équipe avec les joueurs que j'ai sous la main, a indiqué Therrien.

«Ceci étant dit, il est aussi capable de jouer sur les deux ailes. Quand on regarde où il a marqué la plupart de ses buts, c'est souvent du côté inverse (ndlr. Brière est droitier). Il entre du côté où son corps est le plus ouvert et cela lui permet de prendre de bons lancers. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas inquiet de la faire jouer du côté gauche.»