Alexei Emelin a rejoint ses coéquipiers sur la glace, jeudi, et le Canadien lui a souhaité la bienvenue à sa façon en lui consentant une prolongation de contrat de quatre ans.

«C'est une belle journée. Je suis très content de rester longtemps à Montréal. C'est une belle ville. Ma famille aussi est heureuse», a déclaré le défenseur russe âgé de 27 ans, en ajoutant que les négociations s'étaient déroulées rondement.

L'entente qui prendra fin à l'issue de la saison 2017-18 s'élèverait à 16,4 millions $ US, selon l'information qui a circulé sur Twitter.

«Alexei est un élément important de notre noyau de joueurs, a affirmé le directeur général Marc Bergevin, en louangeant ses habitudes de travail et son attitude exemplaire. Il possède les aptitudes pour neutraliser les efforts des meilleurs éléments des équipes adverses. Les défenseurs qui préconisent un style de jeu physique comme lui sont une denrée rare dans la Ligue nationale.»

Mi-novembre

Opéré au genou gauche en mai, Emelin a amorcé l'étape finale du processus de récupération en retrouvant ses coéquipiers à l'entraînement.

«Je me sens bien. J'aurai besoin de quelques semaines de plus. J'espère pouvoir revenir vers la mi-novembre.»

Initialement dans son cas, le Canadien parlait d'un retour vers la fin de novembre ou au début de décembre.

L'entraîneur Michel Therrien n'a pas voulu dire pendant combien de temps Emelin devra s'entraîner avec l'équipe avant de renouer avec l'action. On ne courra aucun risque, mais il a sûrement autant hâte que Bergevin.

«Il n'y a pas beaucoup défenseurs de sa trempe, qui jouent un style physique, qui patinent bien et qui font bien circuler la rondelle. Nous sommes heureux de l'avoir avec nous pour plusieurs années à venir.»



Parros oui, Pacioretty peut-être

Le patineur de Togliatti, qui a dans sa mire une participation aux Jeux de Sotchi en février, n'a pas accompagné le CH pour son court périple de deux matchs en autant de soirs.

Mais les attaquants George Parros et Max Pacioretty sont du groupe. Therrien a confirmé le retour au jeu de Parros, qui a accepté qu'on lui rase la moustache pour «Movember», face au Wild du Minnesota, vendredi.

Pour ce qui est de Pacioretty, qui s'est entraîné comme réserviste au sein du quatrième trio, l'entraîneur a avancé qu'il jouera en fin de semaine. S'il ne le fait pas dès vendredi, ce sera samedi à Denver, contre l'Avalanche du Colorado de l'entraîneur Patrick Roy.

Il s'agira pour Parros de son premier match depuis la commotion cérébrale qu'il a subie lors du tout premier de la saison.

Pacioretty, lui, a raté les sept derniers matchs en raison d'une blessure à la jambe gauche qu'il s'est infligée au cours de la rencontre contre les Jets de Winnipeg, le 15 octobre.

Carey Price sera devant le but face au Wild. Therrien n'a pas voulu dire si Peter Budaj serait utilisé contre son ancienne équipe, le lendemain.

Le court périple de deux matchs au Minnesota et au Colorado revêt un cachet particulier pour les joueurs parce que l'organisation leur permet d'être accompagnés de leur père ou d'un membre de la famille de sexe masculin.

L'entraîneur Therrien, qui a perdu son père il y a quelques années, vivra le voyage en compagnie de son fils Charles.

Peut-être que la présence des papas pourrait contribuer au débloquage à l'attaque de quelques joueurs, comme David Desharnais qui ne montre qu'une passe en 13 matchs à sa fiche.

«Il n'y a personne d'autre que moi qui va me relancer, a tranché Desharnais, qui se console en se disant qu'au moins l'équipe a du succès. Mais ça va faire du bien de passer du temps avec mon père Gilbert et de penser à autre chose à l'extérieur de la glace.»

Les joueurs blessés Daniel Brière et Brandon Prust accompagnent l'équipe avec leur paternel. Seuls les blessés Davis Drewiske, Emelin et Travis Moen sont demeurés à Montréal.

Photo fournie par le Canadien

George Parros a accepté qu'on lui rase la moustache pour «Movember».