C'est par la qualité de son jeu, et non pas à cause de l'état de santé de plusieurs coéquipiers que Michaël Bournival a convaincu le Canadien.

L'état-major de l'équipe a indiqué à l'attaquant québécois qu'il pouvait désormais se trouver un appartement à Montréal et quitter l'hôtel. Le jeune joueur est ici pour rester. Mais les blessures jouent aussi un peu dans le fait qu'il sera de l'alignement, mardi soir, à la gauche de Tomas Plekanec et Brian Gionta.

«Je dois continuer de faire ce que je fais de bien jusqu'à maintenant, a répété Bournival. Je suis content de ce qui se passe présentement, mais il faut que je saisisse ma chance.»

Michel Therrien, qui aime ce que Bournival provoque grâce à sa rapidité, l'a même employé en avantage numérique durant l'exercice de lundi. «Ne vous fiez pas trop à ce qu'on a vu, a toutefois précisé l'entraîneur. On voulait simplement s'assurer que tout le monde sache quel était le plan de match.»

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Gorges lève son chapeau à Hamrlik

L'ancien du Canadien Roman Hamrlik a officiellement annoncé sa retraite, lundi. Les quatre années qu'il a passées à Montréal ont laissé un beau souvenir chez ses ex-coéquipiers.

«C'était un vétéran qui avait tout vu et tout vécu, et il a été très important dans mon développement, a confié Josh Gorges. C'était inspirant de le voir, car parfois, il était incapable d'attacher ses patins, mais il était là quand même. Il jouait tous les soirs avec intensité, il était physique et avait aussi un côté offensif. Mais c'est sa préparation et son professionnalisme qui ont influencé les joueurs plus jeunes comme moi. C'est incroyable qu'il ait disputé 1400 matchs en jouant avec un style aussi engageant, pendant aussi longtemps.»