Le gardien des Devils du New Jersey Cory Schneider ne prévoit pas être émotif à son retour à Vancouver, mardi soir, lorsqu'il affrontera son ancien coéquipier Roberto Luongo.

«Nous serons là-bas pendant moins de 24 heures. Il faut jouer un match, il faut gagner un match. Je ne serai pas nostalgique», a assuré Schneider lundi.

Il obtiendra le départ contre les Canucks, puisque son coéquipier Martin Brodeur devrait être devant la cage des Devils lundi soir contre les Oilers d'Edmonton.

Schneider a soutiré le poste de gardien no 1 des Canucks à Luongo l'an dernier. Lorsque les Canucks ont réalisé qu'ils ne pourraient se départir de Luongo, ils ont modifié leurs plans et ont échangé Schneider aux Devils en retour du 10e choix au repêchage de 2013.

Les deux hommes s'affronteront maintenant sur la patinoire du Rogers Arena. Même si la plupart des joueurs insistent pour dire que c'est une équipe contre une autre, Schneider admet qu'il tentera de surpasser la performance de Luongo.

«C'est certain, a-t-il lancé avant le match de lundi soir à Edmonton. Ce n'est pas lui contre moi, mais en général tu veux être meilleur que l'autre gars.»

Schneider a compilé une fiche de 17-9-4 la saison dernière avec cinq jeux blancs et une moyenne de buts alloués de 2,11. Il semblait être le gardien d'avenir des Canucks, surtout pendant qu'ils tentaient d'échanger le vétéran Luongo la saison dernière.

«Nous étions forcés de composer avec ça, a dit Schneider, qui a encaissé une défaite de 3-0 contre les Penguins de Pittsburgh à son premier match dans l'uniforme des Devils. Nous n'avons pas vraiment eu le choix, c'est seulement la vie lorsqu'on joue au hockey pour un club canadien.

«J'espère que j'ai appris quelque chose de mon passage là-bas. Je crois que c'était une belle expérience enrichissante, car j'ai appris à devenir un professionnel là-bas.»

Désormais, le gardien de 27 ans représente l'avenir des Devils, puisque Brodeur, qui est âgé de 41 ans, songe de nouveau à la retraite.

«Il est notre avenir. Ce pourrait être aussi tôt que... qui sait quand. Je ne jouerai pas pour l'éternité», a rappelé Brodeur, qui a ajouté que même si Schneider ne prévoit pas être nostalgique, ce sera néanmoins une journée difficile à Vancouver.

«Je ne peux parler par expérience, parce que je n'ai jamais joué contre mon ancienne équipe. Mais c'est le genre de chose qui, d'un point de vue professionnel, se produit une fois dans une vie. Ce sera une journée excitante, et certainement très difficile. Je crois que ça ira bien.»