Pour le partisan moyen, Christian Thomas n'est pas un nom bien connu. Mais ce joueur de 21 ans, repêché au deuxième tour par les Rangers de New York en 2010, est au camp des recrues du CH pour se faire un nom, justement. Et peut-être aussi pour surprendre un peu.

«Il y a plusieurs bons joueurs qui sont déjà ici, a fait remarquer l'attaquant hier à Brossard. Je suis ici pour montrer aux dirigeants du Canadien ce que je suis capable de faire.»

Thomas a peut-être un léger avantage sur quelques autres qui sont ici pour se faire remarquer: il a déjà joué un match dans la LNH, dans l'uniforme des Rangers. Et ce match était présenté au Centre Bell...

«Une bonne manière de commencer!, a-t-il souligné. Mais je me concentre sur ce qui se passe ici. Il y a quelques blessés chez les attaquants du Canadien [Brian Gionta, George Parros], et c'est ma chance. Je dois maintenant faire mes preuves.»

Difficile de dire si l'on verra Christian Thomas patiner sur la glace du Centre Bell cette saison, mais ce qui est plus certain, c'est que le jeune homme a pleinement confiance en lui. Et selon lui, si le Canadien l'a obtenu des Rangers en retour de Danny Kristo, ce n'est pas pour rien.

«Je suis capable»

«C'est le Canadien qui a choisi d'aller me chercher dans un échange... Je crois que l'équipe a besoin d'une plus grande production offensive, et je suis un gars qui est capable de marquer des buts.»

En 73 rencontres dans la Ligue américaine la saison dernière, dans l'uniforme du Whale du Connecticut, Thomas a récolté 19 buts et 16 passes, pour un total de 35 points. Sa présence dans la LNH cette saison est loin d'être assurée.

Mais Christian Thomas y croit, lui. «Je suis arrivé ici au camp des recrues, et je crois avoir bien fait depuis le début. Je ne sais pas trop ce que la direction du Canadien va penser de moi, mais je sais que j'ai bien fait. Le reste, c'est hors de mon contrôle.»

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Bournival en très bonne condition

Marc Bergevin n'est pas du genre à nommer des joueurs, mais il en a nommé au moins un, hier, à Brossard: Michaël Bournival, qui connaît un bon camp des recrues, selon lui. «On voit qu'il y a une différence à sa deuxième année chez les pros, a remarqué le DG. Il est parmi les gars qui sont arrivés ici en très bonne condition physique, et ça se voit.»