La chaleur et l'humidité qui sévissent à Boston soulevaient quelques inquiétudes en ce qui concerne la qualité de la glace, lundi, quelques heures avant le sixième match de la finale de la Coupe Stanley.

Alors qu'on prédisait un maximum de 33 degrés Celsius, les joueurs des Bruins de Boston et des Blackhawks de Chicago s'inquiétaient des conditions qui pourraient se dégrader quand on mettra la rondelle en jeu, lundi soir.

La tenue d'un match le 24 juin égale le record de la ligue pour le match éliminatoire le plus tardif dans l'histoire de la LNH. Il y aura une nouvelle marque si la série nécessite une septième rencontre.

Les joueurs des Bruins ont donné une note de passage à la qualité de la glace, lundi matin, à l'occasion de leur entraînement matinal. L'attaquant Chris Kelly s'est dit d'avis que la qualité du jeu n'en se trouverait pas affectée si la glace allait être aussi bonne en soirée qu'elle ne l'était en matinée. On s'attendait à une température extérieure de 28 degrés en soirée.

L'entraîneur des Bruins Claude Julien a toutefois dit s'attendre à ce que la température s'élève à l'intérieur du TD Garden quand les spectateurs seront présents. Ceux qui ont assisté aux entraînements matinaux à l'aréna cette saison ont noté que la température était déjà beaucoup moins fraîche que d'habitude dans le bâtiment.

La LNH est responsable du maintien de la qualité de la glace pendant la finale de la Coupe Stanley.

«Tout le monde ici a déjà connu ça, et les deux équipes vont devoir composer avec les mêmes conditions, a fait remarquer Julien. Les deux équipes vont vous dire la même chose, à savoir qu'il va falloir garder nos jeux simples et éviter de trop chercher à manier la rondelle.»

«Il s'agit de faire preuve d'intelligence avec la rondelle, ne pas essayer de faire des jeux de dentelle en zone neutre, a noté l'attaquant des Blackhawks Andrew Shaw. Nous sommes habitués à la mauvaise glace. Ce n'est pas comme si celle à Chicago est formidable non plus.»