Taylor Crosby n'a pas décidé d'être gardien de but afin d'éviter les comparaisons avec son illustre frère Sidney.

La jeune soeur de la supervedette de la LNH estime qu'on va scruter à la loupe, de toute façon, son cheminement afin de voir jusqu'où elle peut aller dans le hockey. C'est correct pour elle.

«Il y aura toujours des comparaisons, mais je ne m'en fais pas», a mentionné Taylor, jeudi soir.

«Je sais qui je suis et j'essaie de m'inspirer de lui comme modèle. Mais je ne me compare pas à lui. Je ne serai jamais comme lui et il ne sera jamais comme moi.»

L'athlète âgée de 17 ans est une des 15 gardiennes de but invitées au camp de perfectionnement de Hockey Canada.

Au moment où Sidney Crosby et ses coéquipiers des Penguins de Pittsburgh luttent pour leur survie en finale de l'Association Est, Taylor prend part à une première activité du programme national de hockey féminin.

«C'est vraiment «cool'», a-t-elle lancé à son arrivée à Calgary.

Elle a commencé à jouer au hockey à un âge avancé, soit 10 ans. Sidney, de huit ans son aîné, évoluait chez l'Océanic de Rimouski, dans la LHJMQ.

Crosby ne peut pas se rappeler pour quelle raison elle a choisi la position de gardien, si ce n'est que son père Troy est un ancien gardien qui a été repêché par le Canadien de Montréal en 1984.

«Je me suis réveillée une bonne journée et j'ai dit «je veux être un gardien', a-t-elle relaté. C'est en partie grâce à mon père. Et j'ai toujours été un peu bizarre, ça allait donc de soi.»

Crosby évolue au sein de la même école secondaire au Minnesota (Shattuck-St. Mary's) pour laquelle son frère a jouée en 2003.

Au cours de la dernière saison, l'athlète qui mesure cinq pieds huit pouces et qui pèse 150 livres a conservé un dossier de 13-7, une moyenne de buts accordés par match de 2,04, et un taux d'efficacité de 92,4 pour cent, tout en signant trois jeux blancs.

Sidney Crosby a commencé à envoyer des rondelles sur sa soeur en 2010. Il continue de le faire quand l'occasion se présente.

«J'arrête plus de tirs plus je vieillis. Je pense que ça le frustre un peu», a-t-elle relaté en s'esclaffant.

Crosby a souligné que Sidney et elle s'échangent souvent des messages-textes. Elle suit évidemment avec intérêt le déroulement des séries éliminatoires de la LNH.

«Même si ça ne se passe pas bien pour les Penguins, il paraît heureux et il fait ce qu'il adore faire. Tant que ce sera le cas... et qu'il ne perdent pas d'autres dents!»