Daniel Alfredsson est certain que les Sénateurs d'Ottawa et lui joueront leur meilleur match à Pittsburgh, et il se fiche complètement de ce que les gens pensent.

Tirant de l'arrière 3-1 contre les Penguins, les Sénateurs feront face à l'élimination dans leur série demi-finale de l'Association Est au meilleur des sept matchs, vendredi soir.

Même s'il aurait préféré discuter de ténacité et d'opportunisme jeudi, Alfredsson a été contraint d'expliquer ses commentaires à la suite du revers de 7-3 contre les Penguins mercredi soir. La capitaine des Sénateurs était interrogé à savoir s'il était possible de remporter trois matchs de suite contre les Penguins.

«Probablement pas», a confié Alfredsson aux journalistes lors du point de presse d'après-match. «Ce que je veux dire, c'est qu'avec leur profondeur et leur attaque massive en ce moment, ça ne regarde pas trop bien.»

Jeudi, il a admis que ses commentaires ont probablement été pris hors-contexte, mais il a ajouté du même souffle que «ça va, je peux en prendre».

«Nous tirons de l'arrière 3-1 contre une très bonne équipe, nous devons retourner dans leur amphithéâtre, et nous allons simplement sauter sur la patinoire et leur en donner pour leur argent. Nous avons toujours très bien répondu lorsque nous avions le dos au mur, et là c'est la même chose. La bonne nouvelle, c'est que nous sommes toujours en séries éliminatoires, que nous ne sommes pas éliminés, et en conséquence nous sauterons sur la patinoire et donnerons tout ce que nous avons.»

Alfredsson a précisé qu'il n'avait pas eu le temps de lire les différents articles ni les réactions à ses commentaires, mais s'est dit très peu préoccupé par la façon dont ils sont perçus.

«Je me fiche un peu de la façon qu'ils sont perçus», a dit Alfredsson. «Je crois que les gars dans ce vestiaire me connaissent assez et je crois dans chacun d'eux, donc peu importe ce qui a été dit ou la façon dont ç'a été perçu je ne changerai rien à mes commentaires.

«De toute évidence nous sommes dans une situation assez difficile, et tout ce que nous pouvons faire c'est de nous concentrer sur le match (de vendredi) et de nous donner l'opportunité de revenir ici pour un match no 6.»

Les coéquipiers d'Alfredsson n'avaient aucun reproche à lui adresser et aucune réserve quant à son implication dans l'équipe.

«Je crois que ce qu'il voulait dire c'est que nous formons une équipe qui n'a jamais été prise au sérieux et que nous avons fait taire les critiques, et que nous jouons très bien lorsque nous avons le dos au mur», a commenté l'attaquant étoile Jason Spezza. «Nous devons nous rendre à Pittsburgh et disputer notre meilleur match des séries éliminatoires. Nous n'avons pas offert notre meilleure performance jusqu'ici, et j'espère que ça se produira enfin (vendredi).»

D'autre part, même s'il a été chassé du match pour la deuxième fois de cette série, Craig Anderson sera de nouveau devant le filet des Sénateurs vendredi. Paul MacLean a assuré qu'il n'avait aucun problème avec la tenue d'Anderson, et a ajouté qu'il n'avait jamais songé à le laisser sur le banc pour le match no 5.

«La tenue de notre gardien nous permet de jouer avec une certaine liberté, mais en même temps nous devons jouer pour lui aussi», a expliqué MacLean. «Lorsque le momentum a changé de coté mercredi, il a vraiment changé de côté. Ils nous ont rendu la tâche très difficile, et ils ne nous ont jamais donné la chance de revenir dans la rencontre.

«Ils ont continué sur leur lancée, et nous n'avons jamais pu les freiner. Nous devons retourner sur la patinoire (vendredi) et freiner leur momentum.»

Les Sénateurs pourraient effectuer des changements au sein de leurs trios vendredi, mais MacLean a refusé de préciser lesquels.