Jonathan Toews, Patrick Kane et Marian Hossa se retrouvent en tête de liste. Patrick Sharp vient de connaître une autre excellente série éliminatoire, tandis que Bryan Bickell et Dave Bolland ont prouvé par le passé qu'ils peuvent marquer des buts importants au printemps.

Les Blackhawks de Chicago ont plusieurs trios de talent, ce qui complique la tâche de ceux qui cherchent à leur affecter des couvreurs. Plusieurs mois après la retraite de Nicklas Lidstrom, ils représentent tout un défi pour les Red Wings de Detroit.

Quand l'une des plus grandes rivalités de la LNH reprendra dans un contexte des séries, mercredi soir, il y aura beaucoup de discussion à propos du niveau de jeu du gardien des Blackhawks, Corey Crawford, et de celui des Red Wings, Jimmy Howard. La défensive de Chicago, de son côté, devra trouver le moyen de menotter le trio composé de Pavel Datsyuk, Henrik Zetterberg et Johan Franzen.

Sauf que c'est le duel entre le groupe fort étoffé d'attaquants des Blackhawks et la défensive remaniée des Red Wings qui risque fort de décider l'issue du 16e affrontement éliminatoire de l'histoire entre ces deux formations.

«Il y aura un test à subir, a reconnu l'entraîneur des Red Wings Mike Babcock. Nous essayons simplement de continuer à progresser. Le groupe s'est bien développé tout au long de l'année et il faut que ça continue.»

Le départ de Lidstrom, qui a annoncé sa retraite il y a un an, a laissé un trou béant devant Howard, et Detroit a ensuite décidé d'échanger Brad Stuart aux Sharks de San Jose au mois de juin après que celui-ci eut clairement fait savoir qu'il voulait se rapprocher de sa famille. Les Red Wings ont donc dû se fier à de jeunes défenseurs qui n'avaient pas encore prouvé qu'ils pouvaient passer de longues minutes sur la patinoire.

En partie à cause des nombreux changements apportés aux duos à la ligne bleue, les Red Wings se sont retrouvés en danger de rater les séries jusqu'à ce qu'ils remportent leur quatre derniers matchs du calendrier régulier et s'assurent du septième rang dans l'Association Ouest. Ils se sont ainsi qualifiés en vue des séries pour la 22e année de suite, la plus longue séquence active du genre dans le sport professionnel nord-américain.

«Ils ont joué de mieux en mieux à mesure que la saison avançait, et ils se sont améliorés au fil des matchs éliminatoires, a noté l'entraîneur des Blackhawks Joel Quenneville. Ils jouent toujours de façon très responsable collectivement et leur concept d'équipe les aide à bien faire défensivement.»

Pendant que les Wings remportaient une série du premier tour serrée contre les Ducks d'Anaheim, Chicago a disposé du Wild du Minnesota en cinq rencontres. Huit joueurs ont enfilé au moins un but et 15 d'entre eux ont enregistré au moins un point alors que les Blackhawks ont dominé le Wild 17-7 au chapitre des buts, dont 8-1 sur l'ensemble des deux derniers soirs.

C'était la suite logique de la saison régulière pour Chicago, qui a inscrit le deuxième total de buts dans la ligue (149) derrière les Penguins de Pittsburgh en route vers la conquête du trophée des Présidents et l'avantage de la patinoire jusqu'à la fin des séries.

«Nous savons que ce sera une série difficile, a affirmé Zetterberg. Ils ont bien joué tout au long de la saison régulière. Ils ont réglé le cas du Minnesota pas mal vite et ils se reposent depuis quelques jours. Ce sera un défi pour nous, c'est certain, mais si nous jouons comme nous le voulons et faisons les petites choses correctement, nous avons des chances.»