Avec trois matchs de disputés dans la série entre les Kings de Los Angeles et les Blues de St. Louis, il est clair que le pointage est bas parce que les enjeux sont élevés.

Les deux équipes de l'association de l'Ouest n'ont marqué que sept fois au total dans la série, et aucune des deux formations n'a mené par plus d'un but.

Les jeux spectaculaires ne pleuvent pas quand ces deux solides brigades défensives s'affrontent, mais le spectacle offert est tout de même bien excitant pour les amateurs de stratégies et de matchs éliminatoires.

Les Blues ont les devants 2-1 dans la série et le quatrième match, qui s'annonce crucial, aura lieu lundi au Staples Center de Los Angeles. Les deux équipes tenteront de débloquer en attaque à temps pour continuer d'aspirer aux grands honneurs.

«Vous devez comprendre, ce sont les séries», a déclaré l'entraîneur-chef des Kings, Darryl Sutter, après le léger entraînement qui s'est tenu dimanche.

«Ce sont des matchs qui se décident par un but. Tout le monde tente de marquer, mais ce n'est pas si facile quand la série implique deux des meilleures défensives de la conférence.»

Dans l'Ouest, seuls les Blackhawks de Chicago ont accordé moins de buts que les Blues de St. Louis en saison régulière. Los Angeles a alloué trois buts de plus que les Blues.

La défensive imposante de St. Louis n'a donné que trois buts, dominant les attaquants talentueux des Kings et limitant leurs occasions de marquer.

Après avoir été éliminés au deuxième tour à leur retour en éliminatoires l'an dernier, les Blues sont déterminés à gagner une deuxième ronde de séries depuis 2002.

«Nous savons ce que nous voulons faire, a commenté l'entraîneur-chef, Ken Hitchcock. Il n'y a pas beaucoup de différences entre les deux équipes. Les deux gardiens sont au sommet de leur forme.»

Les champions en titre de la coupe Stanley, eux, n'ont donné que quatre buts en trois matchs. Jonathan Quick a réalisé un jeu blanc lors du deuxième affrontement pour réduire l'écart à 2-1 dans la série.

«C'est du hockey typique des séries, a déclaré le défenseur Robyn Regehr. Chaque pouce de glace est une bataille. Les deux équipes éprouvent de la difficulté offensivement, mais les deux gardiens en sont la cause. Il y a plein de petits trucs qui surviennent durant le match. C'est plaisant.»

Quick a stoppé 93 des 97 tirs dirigés vers lui pour poursuivre sur sa série de succès de l'an dernier. Elliot, lui, a cédé trois fois sur 79 lancers.