Le vestiaire du Canadien était un peu plus joyeux après la victoire d'hier soir au Centre Bell. Et à peu près tous les joueurs ont souligné le travail de Carey Price, qui s'est bien repris après son match désastreux de jeudi soir.

«Il a fait les arrêts qu'il avait à faire, a répété le défenseur P.K. Subban. Carey a été incroyable depuis qu'il est membre de cette équipe, et il va continuer à l'être. C'est sûr qu'on joue à Montréal et on a les meilleurs fans au monde, alors ils exigent qu'on soit au sommet de notre forme chaque fois.»

Michel Therrien a lui aussi aimé le spectacle offert par son gardien numéro un, qui a dit non à 29 reprises aux Sénateurs.

«Il a fait des arrêts importants aux bons moments, a tenu à dire le pilote montréalais. Et je crois que ça nous a permis de retrouver notre erre d'aller et de retrouver notre rythme. Carey a été très bon pour nous (hier) soir.»

Tomas Plekanec a dit un peu la même chose. «Il est un très bon gardien... Il a joué pour nous dans ce deuxième match et il a fait les gros arrêts.»

White, héros insoupçonné

Pour un club qui devait se débrouiller sans trois joueurs d'importance en Brian Gionta, Lars Eller et Max Pacioretty, le Canadien s'est très bien tiré d'affaire, et même le scientifique Ryan White s'est permis un but sur une gaffe du défenseur Erik Karlsson en début de deuxième période.

«Ryan White nous a apporté beaucoup d'énergie, a tenu à dire Michel Therrien. Il amène de l'intensité qu'on recherche lors des matchs.»

White, lui, avait le sourire facile.

«Je dirais que j'ai appris quelques leçons au cours de la saison, a expliqué l'attaquant. Je crois que je suis plus calme sur la glace, mais je dois le dire, je n'étais pas nerveux en début de match. En fait, j'étais surtout nerveux parce qu'on n'avait pas été capables de marquer lors du premier match!»

Le mot de la fin à Michel Therrien, qui est un peu revenu sur le coup d'Eric Gryba à l'endroit de Lars Eller avant de quitter le Centre Bell. Gryba a écopé de la suspension que l'on sait.

«C'est la ligue qui s'est chargée de ça, a-t-il tenu à dire. La ligue l'a fait. Je ne me suis pas fâché à cause du coup en tant que tel, mais à cause du manque de respect à l'endroit de Lars Eller. C'est la raison pour laquelle j'étais fâché en lisant les commentaires de Paul MacLean (hier matin). Mais j'ai laissé la LNH faire son travail.»

En quittant le Centre Bell, Michel Therrien n'a pu retenir une petite flèche à l'endroit des Sénateurs et de MacLean; le coach avait été incapable de nommer Raphael Diaz au terme du premier match.

«En passant, le numéro 61, c'est Raphael Diaz, juste au cas où ils ne le sauraient pas...»