Les Stars de Dallas ont un nouveau directeur général. Jim Nill n'est toutefois pas prêt à dire s'il se choisira un nouvel entraîneur.

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Le nouveau directeur général des Stars de Dallas, Jim Nill, a passé beaucoup de temps à parler d'un changement de culture qu'il désire amener au sein de l'organisation. Il n'est toutefois pas prêt à dire s'il se choisira un nouvel entraîneur.

Nill est entré en fonction à Dallas, lundi, après avoir passé les 15 dernières années comme adjoint au directeur général chez les Red Wings de Detroit. Ces derniers ont prolongé à 22 saisons consécutives leur présence en séries éliminatoires, la plus longue séquence d'une équipe professionnelle en Amérique du Nord.

Glen Gulutzan a été à la barre des Stars ces deux dernières saisons et l'équipe détient une option sur la dernière année de son contrat. La formation texane a toutefois été incapable de se tailler une place dans les séries éliminatoires pour une cinquième saison d'affilée.

Nill, qui a signé une entente de cinq ans, a expliqué qu'il veut rencontrer tout le personnel au sein de l'organisation, dont Gulutzan, avant de songer à un éventuel changement d'entraîneur.

«En ce moment, nous avons un entraîneur-chef, a souligné l'homme de 55 ans, qui a passé près de 20 ans au sein du personnel de direction des Wings. Je dois m'asseoir avec lui.»

Lorsque le propriétaire des Stars Tom Gaglardi a annoncé le congédiement de Joe Nieuwendyk, dimanche, il avait déjà embauché Nill. Celui qui a été un joueur ordinaire pendant neuf saisons dans la LNH a bâti sa réputation comme dépisteur et dirigeant d'équipes des ligues mineures.

Les quatre meilleurs marqueurs des Red Wings, menés par Pavel Datsyuk et Henrik Zetterberg, ont été repêchés et développés sous la direction du d.g. Ken Holland et de Nill à Detroit. Le cinquième, Damien Brunner, a été embauché à titre de joueur autonome en Suisse.

Lorsque Gaglardi a décidé d'apporter un changement, il a brusquement mis fin à sa quête quand il a appris que Nill était intéressé au poste après en avoir refusé plusieurs autres ces dernières années.

«Je crois simplement qu'il n'y a pas de substitut pour l'expérience, a affirmé Gaglardi. S'il suffit d'un mot pour décrire Jim Nill, c'en est un et il en possède en grande quantité. On le connaît à travers la ligue comme une personne qui travaille fort et ceci est un poste important.»

Comme Nieuwendyk avant lui, Nill devient directeur général pour la première fois. La différence, toutefois, c'est que Nieuwendyk n'était à la retraite que depuis deux ans quand il a accepté le poste. Nill, lui, a disputé son dernier match avec les Red Wings en 1990.

Quant à savoir pourquoi Nill a accepté cette offre-ci et pas les autres, il a dit avoir fait confiance à son instinct.

«Ce n'est pas tant une question du bon moment que d'avoir les bonnes personnes en place, a indiqué l'Albertain d'origine. Le propriétaire est solide et le personnel de direction aussi. Je viens du Canada et je suis un gars de hockey. Je ne voulais pas aller dans un marché où l'équipe se retrouverait à l'arrière-plan.»