Le Québec a produit sa part de championnes au hockey féminin et continue de le faire avec d'autant plus de succès que sa ligue universitaire est devenue la plus forte du Canada.

Plusieurs de nos meilleures joueuses continuent toutefois à passer par les États-Unis. On connaît les succès de Marie-Philip Poulin à Boston University, mais Lauriane Rougeau s'est également très bien débrouillée à Cornell.

«J'ai complété ma carrière universitaire le mois dernier avec un autre titre de l'Ivy League et une participation au tournoi de la NCAA», a rappelé la défenseure de 22 ans, cette semaine à Petawawa, avant un match préparatoire. «J'ai beaucoup apprécié mon expérience à Cornell et je crois que cela va m'aider pour la suite de ma carrière.»

La jeune femme de Beaconsfield prendra part à ses deuxièmes mondiaux. «Je crois avoir gagné ma place au sein de l'équipe, a-t-elle noté. Nous avons la chance d'évoluer avec de grandes joueuses qui sont vraiment des modèles et nous inspirent autant sur la glace qu'à l'extérieur. C'est impossible de ne pas s'améliorer à leurs côtés.»

Lauriane va également «côtoyer» pendant ses mondiaux plusieurs joueuses de Cornell ou de l'Ivy League... qui porteront les couleurs américaines! «Il n'y aura plus d'amies, assure-t-elle. Nous sommes ici pour gagner la médaille d'or et c'est tout ce qui compte.»

À 5'8'', la défenseure est l'une des plus solides sur ses patins et elle sera assurément du groupe convoqué à Calgary, plus tard cet été, pour préparer les Jeux de Sotchi. «C'est sûr que les Jeux représentent un rêve pour moi et je suis déjà excitée à l'idée d'aller en Russie, a-t-elle expliqué. Mais nous avons encore plusieurs mois de travail devant nous... et ces mondiaux à gagner!»