Resté de marbre dans ses réponses reliées à la réunion des directeurs généraux, Marc Bergevin s'est illuminé lorsqu'il a été question de Francis Bouillon et de la prolongation de contrat qu'il lui a accordée hier.

«Francis représente tout ce que l'on veut de la part d'un joueur du Canadien de Montréal. C'est un bon joueur, un bon coéquipier, une bonne personne. Il est fier de porter le chandail, il joue avec fierté, il ne ménage aucun effort. Après 29 matchs, je lui décerne des notes de 10 dans tous les aspects de sa contribution. C'est pour ça qu'on tenait à l'avoir avec nous encore l'an prochain», a commenté le directeur général du Canadien.

Après une dizaine de jours de négociations avec l'agent Don Meehan, Marc Bergevin s'est entendu sur les modalités du contrat qui assurera le défenseur québécois d'un salaire de 1,5 million l'an prochain. Le même salaire qu'il touche cette année.

«Je peux t'assurer que la décision d'offrir ce contrat à Francis, comme celle d'offrir un contrat de quatre ans (14 millions) à David Desharnais, a été très facile à prendre. Ce sont deux fiers Québécois qui ont la cause du Canadien à coeur et qu'on voulait garder avec nous», a ajouté Bergevin.

Le directeur général s'est d'ailleurs rebiffé lorsqu'il a été mis au fait de critiques émanant de collègues anglophones selon qui, Bouillon et Desharnais ont profité de leur statut de Québécois francophones pour obtenir ces prolongations. «David et Francis ont eu ce qu'ils ont eu parce qu'ils le méritaient. Je n'ai rien de plus à dire sur ça.»