Malgré la promesse d'une aide de 308 millions en 20 ans de la Ville de Glendale, Greg Jamison n'a pas réuni le financement nécessaire à l'achat des Coyotes de Phoenix.

Au moment de mettre sous presse jeudi soir, tout indiquait que Jamison s'apprêtait à rendre les armes. Après des mois d'efforts et malgré l'appui enthousiaste de la direction de la LNH, cet ancien président des Sharks de San Jose s'est avéré incapable d'assurer l'avenir du hockey en Arizona.

En vertu de son accord avec Glendale, Jamison avait jusqu'au 31 janvier pour acheter les Coyotes. Sinon, la Ville était libérée de son engagement.

Cette tournure des événements représente un échec cuisant pour la LNH. Compte tenu de sa réputation au sein du circuit, Jamison était perçu comme un sauveur par les joueurs et les partisans des Coyotes. Aujourd'hui, la désillusion est brutale.

Jerry Weiers, le nouveau maire de Glendale, a été clair: pas question de prolonger le délai accordé à Jamison. Compte tenu des ennuis financiers de sa ville, il estime déjà trop généreuse l'aide consentie par l'ancien conseil municipal.

Ce rebondissement remet en cause l'avenir des Coyotes. Au quotidien The Arizona Republic, le maire Weiers a affirmé que deux autres groupes l'avaient approché. Mais il n'a pas été en mesure d'évaluer leur sérieux. Chose sûre, ces investisseurs ne profiteraient pas de conditions aussi avantageuses que celles proposées à Jamison.

La LNH a voulu minimiser l'échec de Jamison. Le commissaire adjoint Bill Daly a soutenu que la date du 31 janvier ne représentait qu'une clause contractuelle entre la Ville de Glendale et Greg Jamison. «Ce n'est pas une échéance pour la ligue», a-t-il affirmé au même journal.

Le feuilleton entourant l'avenir des Coyotes en est à sa quatrième année.

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