La commission des normes du travail de l'Alberta a indiqué que le lock-out de la LNH contre les joueurs des Oilers d'Edmonton et des Flames de Calgary pouvait continuer.

La commission a indiqué mercredi que le fait de forcer la fin du lock-out pour deux des 30 équipes de la ligue n'allait pas aider la Ligue nationale de hockey et l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH) à s'entendre.

«Nous croyons que ceci n'est rien d'autre qu'une distraction inutile dans leurs efforts», a indiqué la commission.

«Déclarer que le lock-out va à l'encontre du code (de la commission des normes du travail de l'Alberta) n'aurait aucun impact positif dans le conflit.»

L'AJLNH souhaitait voir la commission déclarer le lock-out illégal en Alberta.

Bill Daly, l'adjoint au commissaire de la LNH, a mentionné que la ligue était satisfaite de la décision.

«Nous espérons que cela va permettre à la ligue et à l'AJLNH de concentrer ses efforts et son énergie sur la négociation d'une nouvelle convention collective afin de ramener nos joueurs sur la glace», a dit Daly dans un communiqué.

L'AJLNH a également réagi par le biais d'un communiqué, indiquant qu'elle explorait ses options.

«Évidemment, les joueurs sont déçus de la décision. Malheureusement, la commission des normes du travail de l'Alberta a décidé de ne pas exercer son pouvoir afin de déterminer si lock-out violait les lois de l'Alberta.»

La commission avait tenu une audience le mois dernier.

L'AJLNH prétendait que les Oilers et les Flames sont des compagnies albertaines et devaient donc respecter les normes du travail de la province.

Selon ces règles, un médiateur doit avoir 14 jours afin d'aider les deux parties à en venir à une entente avant qu'un vote en vue du décret d'un lock-out soit tenu.

La LNH avait fait une demande auprès du gouvernement albertain afin de recevoir l'aide d'un médiateur, mais avait informé la commission trois jours plus tard qu'elle ne croyait pas que des rencontres auraient lieu.

Les conseilleurs juridiques de la LNH ont mentionné à la commission que la ligue a toujours négocié en tant qu'une seule unité et non à travers chaque équipe de manière individuelle, ajoutant que la ligue devait fonctionner sous un seul ensemble de normes du travail.

La commission n'a pas répondu à la question afin de savoir si la ligue devait se plier sous sa juridiction. Elle a plutôt décidé qu'elle n'avait pas à prendre de décision si elle avait l'impression que cela nuirait aux négociations.