Marc Methot est aux anges d'avoir l'occasion de jouer chez lui.

L'ancien défenseur des Blue Jackets de Columbus a été obtenu par les Sénateurs d'Ottawa en échange de l'attaquant Nick Foligno au cours du week-end, et il ne pourrait être plus heureux de la tournure des événements.

«J'étais un petit peu dépassé au début, a commenté Methot, qui est né à Ottawa. Quand j'en ai d'abord entendu parler, j'étais vraiment excité. C'était un sentiment incroyable pour moi et ma famille. J'ai grandi ici, alors j'ai toujours rêvé de jouer dans ma ville.

«J'étais fébrile rien qu'en visitant le vestiaire. Je suis gonflé à bloc.»

Methot a dit avoir entendu plusieurs rumeurs avant la transaction, mais il ne s'attendait jamais à ce qu'elles se concrétisent.

Le hockeyeur de 27 ans venait de quitter une réunion de famille quand il a reçu un message-texte d'un coéquipier qui lui demandait si la nouvelle de l'échange était vraie. Methot est allé consulter Twitter, puis il a vite reçu un appel de la part du directeur général des Jackets Scott Howson.

En 275 matchs en carrière avec Columbus, Methot a totalisé sept buts et 51 points. Reconnu comme un défenseur fiable en défensive, il a dit avoir hâte à ce nouveau départ avec les Sénateurs.

«Je sais ce que je suis capable de faire, a-t-il dit. Je suis capable de freiner un trio adverse, je peux vraiment profiter de ma vitesse et de ma taille pour affronter les bons trios. Peu importe quel sera mon rôle, je serai prêt.»

Methot n'a disputé que 46 matchs, l'hiver dernier, parce qu'il a subi une fracture à la mâchoire. Il se dit en pleine forme maintenant.

Les services de Filip Kuba ayant été perdus sur le marché des joueurs autonomes, il est possible que Methot évolue aux côtés du lauréat du trophée Norris Erik Karlsson chez les Sénateurs.

«Si je jouais avec Karlsson, je lui donnerais probablement la rondelle la plupart du temps, a lancé Methot en souriant. C'est un défenseur exceptionnel. C'est un joueur spécial et ce serait un honneur de jouer avec lui.»

Malgré son bonheur de jouer chez lui, Methot réalise que le contexte n'est pas le même qu'à Columbus au chapitre de la pression.

«C'est un gros changement, a-t-il reconnu. C'est juste quelque chose auquel il faut s'habituer. C'est une bonne pression, le genre de pression que je suis prêt à accepter.»