Depuis quelques années déjà, la direction du Canadien affirme que Carey Price est un gardien de premier plan. Lundi, le club a offert à son gardien le genre de contrat qui est proposé aux gardiens de ce groupe sélect.

Le directeur général Marc Bergevin a confirmé une nouvelle entente de six saisons qui liera le club à Price jusqu'en 2018. Selon les termes de l'entente, le gardien de 24 ans touchera 39 millions de dollars lors de cette période.

«J'étais à la recherche d'un contrat à long terme, a commenté Price en conférence téléphonique, lui qui était sans entente pour la prochaine saison. Maintenant, je peux me concentrer sur mon travail sans avoir à penser à un nouveau contrat après chaque saison.»

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Enfermé dans son bureau au centre d'entraînement de Brossard lundi, le DG Marc Bergevin n'a pas annoncé l'embauche d'un joueur autonome de renom, comme l'espéraient les nombreux fans du club. En lieu et place, Bergevin a plutôt fait savoir qu'il avait planché sur ce nouveau contrat pour son gardien vedette, qui figure du coup au troisième rang des gardiens les mieux payés de la LNH selon la moyenne du salaire annuel, derrière Pekka Rinne des Predators de Nashville et Henrik Lundqvist des Rangers de New York.

«À mes yeux, Carey est l'un des meilleurs jeunes gardiens de la ligue, a fait savoir le DG du CH. Pour avoir du succès en séries, ça prend un très bon gardien, et on voit Carey dans cette catégorie.»

Ce nouveau contrat en poche, Price pense déjà à la prochaine saison avec une bonne dose d'optimisme.

«Ce fut intéressant de voir tout ce qui se passe avec l'équipe récemment, a-t-il dit. Ce contrat ne m'ajoute pas une pression additionnelle. Je vais avoir 30 ans à la fin de cette entente, et j'espère avoir quelques triomphes de la Coupe Stanley à ce moment-là.»

Un dimanche occupé pour Bergevin...

Oui, Marc Bergevin a été très actif à l'ouverture du marché des joueurs autonomes, dimanche. Il a commencé par embaucher l'attaquant Colby Armstrong, 29 ans, un ancien des Maple Leafs de Toronto qui a connu des ennuis de santé la saison dernière et n'a disputé que 29 rencontres. Armstrong a accepté un contrat d'une seule saison, pour un million de dollars.

Ensuite, le Canadien a rapatrié le vétéran défenseur Francis Bouillon, avec une entente d'une saison pour 1,5 million. Bouillon, un membre des Predators de Nashville au cours des trois dernières saisons, avait déjà laissé savoir qu'il désirait revenir à Montréal.

Le robuste attaquant Brandon Prust s'est lui aussi laissé convaincre dimanche en acceptant une entente de 10 millions de dollars sur quatre saisons avec la formation montréalaise. Une embauche qui laisse croire que le Canadien voudra afficher un style de jeu plus agressif en 2012-13.

Et maintenant, le Canadien a-t-il terminé ses emplettes? Lundi, en tout cas, Marc Bergevin a laissé la porte ouverte, même s'il est clair que l'équipe n'est pas dans la course pour des joueurs autonomes de renom, comme l'attaquant Zach Parise.

«On observe ce qui se passe sur le marché, a dit Marc Bergevin. Si je peux faire quelque chose qui va permettre d'améliorer l'équipe, je vais le faire. Il nous reste encore de l'argent à dépenser sous le plafond salarial.»

Par ailleurs, Bergevin a affirmé qu'il a eu des discussions avec l'agent du joueur autonome Pierre-Alexandre Parenteau lors de la journée de dimanche. En entrevue téléphonique avec La Presse dimanche, le joueur québécois, qui a finalement accepté une offre de quatre ans pour 16 millions au Colorado, avait pourtant dit que la direction montréalaise ne l'a jamais contacté.

«Je ne sais pas pourquoi il a dit ça, vous allez devoir lui demander, a répondu Bergevin. On a parlé à son agent à deux ou trois reprises, mais le prix n'était pas raisonnable pour nous.»

Jaromir Jagr, un autre attaquant que la machine à rumeurs liait au Canadien, n'a jamais reçu d'offre du club, comme l'a rapporté La Presse lundi. Petr Svoboda, l'agent du vétéran, nous a confié que plusieurs équipes s'intéressent à son client... mais pas le Canadien.

«On a parlé de lui, mais pour l'instant, nous n'allons pas lui soumettre une offre de contrat», a conclu Marc Bergevin.