Tomas Plekanec n'est pas vraiment le genre à vouloir faire des vagues, mais on commence à sentir qu'il en a plein son casque protecteur.

Pendant que Scott Gomez récoltait 4:01 de jeu en avantage numérique pour son excellence généralisée, Plekanec, lui, a dû se contenter de seulement 2:17 de jeu à cinq contre quatre mardi soir.

On a demandé au numéro 14 si ça lui dérangeait, et il s'est contenté de répondre avec un grand sourire. Un sourire qui en disait long.

«C'est la décision de l'entraîneur, a-t-il fait savoir. Ce n'est pas ma décision à moi, c'est la décision de l'entraîneur. Il n'y a vraiment rien d'autre à dire. C'est comme ça que ça fonctionne.»

Voilà pour Plekanec.

Max Pacioretty, lui, a été celui qui est sorti le dernier, manifestement ébranlé par cette autre défaite. Selon lui, ce cinq contre quatre bousillé en deuxième période a tout changé.

«C'est comme s'ils nous avaient offert le match sur un plateau d'argent, et on a dit non merci, a imagé l'attaquant. On a été incapables de saisir l'occasion. C'est un moment important, on a eu la chance de sortir la foule du match... Dans des moments comme ça, c'est à moi de me lever et de marquer le but important. Je ne l'ai pas fait.»

Geoffrion a vécu un moment spécial

Lars Eller a rappelé l'importance d'avoir tout le monde à bord.

«Ce n'est pas parce qu'on n'a pas fait d'effort, mais encore une fois, ce n'est pas tout le monde qui a joué à son mieux, a dit l'attaquant danois. Je crois que nous pouvons tous faire mieux.»

Un seul joueur semblait un peu plus heureux que les autres, tout de même: Blake Geoffrion, qui venait de disputer son premier match dans le maillot tricolore. Un rêve pour lui, comme il l'a répété maintes fois.

«J'aurais mieux aimé une victoire, a-t-il dit. Mais c'est quelque chose de très spécial, j'étais très enthousiaste au moment de commencer le match.»