Le DG des Flyers de Philadelphie, Paul Holmgren, a annoncé jeudi que Chris Pronger raterait le reste de la saison ainsi que les séries éliminatoires en raison de «sévères symptômes post-commotion cérébrale».

Inutile de dire que c'est une énorme perte pour les Flyers qui, l'an dernier, n'ont pas été les mêmes sans les services de leur capitaine.

«Je serais plus porté à dire que lorsqu'il n'était pas là l'an dernier, nous n'avons pas joué à la hauteur de notre potentiel», nous a toutefois souligné l'entraîneur-chef Peter Laviolette.

Le défenseur de 37 ans, qui n'a pas joué depuis le 19 novembre à Winnipeg, a rencontré deux spécialistes à Pittsburgh, mercredi, afin d'investiguer le lien que pourrait avoir cette commotion cérébrale avec une blessure à l'oeil droit subie le 24 octobre. Ce soir-là, le bâton de Mikahil Grabovski, des Maple Leafs de Toronto, l'a atteint par inadvertance, le forçant à rater six matchs. À son retour, Pronger a disputé cinq rencontres avant que ne se déclarent les symptômes de commotion cérébrale.

Une arthroscopie au genou gauche subie cet été a aussi contribué à limiter le capitaine des Flyers à 13 matchs cette saison. Il aura inscrit un but et ajouté 11 mentions d'aide.

Même si sa santé est certes la priorité, la gestion de son contrat risque d'être intéressante. Pronger est sous contrat pour 4,9 millions par année jusqu'à la fin de la saison 2016-17. Puisqu'il a signé ce contrat après l'âge de 35 ans, il ne peut être racheté d'aucune façon. Même s'il prend sa retraite avant la fin de son contrat, son salaire comptera sur la masse salariale.

Si cette commotion cérébrale met en péril la carrière de Pronger, la seule façon pour les Flyers d'en amenuiser l'impact financier sera vraisemblablement de le placer sur la liste des blessés à long terme... pendant plusieurs années.